Loin de l’ « histoire bataille » traditionnelle…
Le propos d’Hervé Drévillon n’est pas simplement de relater les batailles qui « ont fait la France ». D’ailleurs, sous cet angle, le choix des confrontations retenues n’aurait sans doute pas été le même.
Le choix a plutôt porté sur des étapes charnières de la France et des périodes où l’art de la guerre national a été bousculé par la politique, l’évolution de la société, les ruptures technologiques et les changement de doctrine du combat.
L’approche multi-disciplinaire de l’auteur est exemplaire et on retrouve une vivacité intellectuelle que je ne trouvais bien souvent depuis 30 ans que chez les auteurs anglo-saxons.
L’auteur étant plutôt réputé pour son érudition sur les 17 et 18ème siècle, j’ai cependant particulièrement apprécié la qualité du travail réalisée sur le derniers chapitres: de Solferino, Froeschwiller-Reichshoffen à La Marne, 1914.
Il s’agit donc pour moi d’un ouvrage INDISPENSABLE dans toute bibliothèque consacrée à l’histoire militaire de notre pays.
j’approuve la position de cet historien lakanalien.Depuis son initiation chouane,il fait preuve d’une audace exemplaire.
Je n’ai pas tout compris de votre commentaire mais j’ai bien aimé son travail. 😉