A l’instar de mon camarade blogueur Stéphane Mantoux sur Historicoblog voici ma revue du dernier numéro de ce bimestriel.
- Toujours la même structure avec un dossier central consacré ici à la guerre du Vietnam et les rubriques désormais traditionnelles
- Ardennes 1944: entre les crocs du Jagdtiger. C’est la rubrique « Exclusivité » avec le témoignage d’un ancien officier de la 4ème Division Blindée US sur la remontée de son unité vers Bastogne assiégée. Visiblement, ils ont fait une mauvaise rencontre à Chaumont le 23 décembre. Alors Jagdtiger or not ? 😉 Dans tous les cas, j’apprécie bien ce type de témoignage dans la revue !
- Nicaragua, aux armes , muchachos ! La rubrique « Caméra au poing » consacrée ici à la révolution sandiniste sur une belle série de clichés de Susan Meiselas.
- Vietnam, 20 idées fausses qui ont la vie dure. C’est le dossier central de ce numéro 8 de Guerres & Histoire. Pour ma part, j’adore le parti-pris de la rédaction du magazine: prendre, sous un autre angle, les idées reçues sur un conflit, une bataille. Le risque est évidemment de trop tirer le trait mais 1- ça change le prisme et c’est bien en soi 2- surtout, ça attire le chaland qui est avant tout un non spécialiste de l’histoire militaire. Suis d’accord avec Stéphane Mantoux pour dire qu’il y a trop peu par rapport à l’ampleur du sujet de ce n°8 mais en même temps, ça ouvre des pistes, c’est bien illustré et ça offre une orientation bibliographique. Une somme d’articles réalisée par Pierre Grumberg, Benoist Bihan, Pierre Journoud et Laurent Henninger. De belles signatures, non ?
- Bénévent, défaite à la Pyrrhus. Eric Tréguier nous habitue à des visites fréquentes dans l’histoire antique. Toujours précis et magnifiquement illustré par des dessins de Jégou. Quoiqu’il ait fait, Pyrrhus a eu des compétiteurs irrattrapables sur le podium des stratèges antiques qui sont loin devant ! C’est ma contribution à l’olympisme ambiant: or pour le « le mari de Roxane », Argent pour « la reine de Bithynie » et Bronze pour « celui qui perd son temps à Capoue ». les connaisseurs auront traduit ! 😉
- Chevaliers ailés, foudroyants archanges de la Pologne: double page de la rubrique « Evocation » avec une illustration réellement superbe.
- Face à la France, une victoire de Thais. on fait dans les jeux de mot dans la rédac’ de Guerres & Histoire ! 😉 Un article précis de Pierre Journoud bien illustré par Giuseppe Rava. Bibliographie utile sur un conflit si peu connu…
- Les obus de Bertha dans la rubrique « Opérations spéciales » de Jean-Dominique Merchet. Un focus sur l’artillerie à longue portée comme arme de guerre psychologique. Une influence du dernier ouvrage de Christophe Dutrône sur le sujet: Feu sur Paris ! L’histoire vraie de la Grosse Bertha.
- Arsenal de Venise, la première usine du monde. Un sujet très intéressant comme sait les dénicher la rédaction de Guerres & Histoire.Roger Crowley nous livre le secret de l’hégémonie navale de Venise en Méditerranée durant cinq siècles et c’est passionnant de bout en bout Avec de belles illustrations de Jean-Benoît Héron.
- V-Disc, la victoire en chantant. Rubrique « 1 image, 1 histoire ». Laurent Henninger nous a dégotté ces disques de la victoire à la durée de vie éphémère mais indispensable au moral des troupes ! J’ignorais complètement ce sujet ! Merci !
- Hedy Lamarr, la bombe à tête chercheuse. Encore un titre provoc’ pour un sujet tout aussi inconnu pour moi que le précédent. Traité par Laurent Péricone. Une actrice au cœur d’une des découvertes majeures des technologies modernes ! Oups ! Passionnant ! 😉
- Gribeauval: une révolution dans l’artillerie. Un très bon sujet de la rubrique « Aux armes ! ». Il faut toujours rendre hommage à celui qui permit finalement à un jeune officier d’artillerie de briller durant sa longue carrière… Mais serait-il devenu Napoléon 1er sans Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval ? Que nenni ! Un très bon article de Pascal Guy illustré par Giuseppe Rava et une bonne infographie de Stéphane Jungers !
- Le wargame, machine à remonter le temps militaire dans la chronique de Laurent Henninger. Convaincu par le sujet par défaut, j’ai quand même eu un peu de mal à comprendre où l’auteur voulait en venir… ! Deux pages pour que ce soit plus clair ? 😉
- L’œil du cinéma, la rubrique d’Isabelle Delpech est consacrée au Pacifisme sortant des tranchées de 14-18.
- Dans la rubrique « A lire », Yacha MacLasha est allé à la rencontre de Lennart Samuelson qui publie un ouvrage sur le conglomérat des blindés soviétiques de Cheliabinsk, Tankograd; le reste de la rubrique fourmille de bons conseils de lecture. A noter que Benoît Lemay taille un sacré costard à la biographie de Canaris par Eric Kerjean… chez leur éditeur commun, les éditions Perrin. Du rififi dans l’air ? 😉
- Un sujet intéressant dans la rubrique « Jeux vidéo »: « Ces militaires dans l’ombre des guerres virtuelles » sur l’apport de vrais combattants dans la conception et la cinématique des jeux vidéos. Un article de François Coulaud et Nicolas Gavet.
- La rubrique « A jouer » de Frank Stora consacrée au wargame et dans ce numéro aux card driven games Labyrinth et Twilight Struggle. Je me demande si c’est dans la cible du magazine. Une rubrique « wargames »qui viendrait compléter le dossier central me semblerait plus appropriée.
- Quiz, connaissez vous l’Armée Rouge ? concocté par Jean Lopez ! Gasp, Stéphane Mantoux a fait mieux que moi: 18, je me contente de 16 ! Bon, enfin, lui, c’est son métier ! 😉
- La rubrique « D’estoc et de taille » de Charles Turquin consacré au protocole de Karakoroum ou comment faire de l’écologie à la Gengis Khan. Ben, même lui s’est planté… sur le sujet ! J’adore cette rubrique 😉
Pour résumer, encore un tr!s bon numéro de Guerres & Histoire, bien dans sa cible mais qui m’apporte, comme toujours, un maximum d’idées et de références bibliographiques ! Je recommande depuis le numéro 1 ! 😉
Hello,
Belle recension également.
Sur le dossier, oui, j’ai été un peu exigeant car j’étais en plein dans l’écriture sur le sujet (le billet sort demain) et celui-ci me passionne depuis plusieurs années. Ca reste néanmoins du bon travail mais ça pose la question du format, qui se prête plus à certaines choses que d’autres.
J’avais oublié de signaler le jeu de mots de Pierre Journoud (!) et effectivement la chronique sévère de Benoît Lemay (j’avais surtout noté qu’il intervenait, moi -lol).
Pour le quiz, disons que je connais un peu le sujet, mais ce n’est pas forcément vrai tout le temps (mdr).
Une pensée pour Tony Scott ce soir, RIP.
Concernant le biographe de Canaris, François Kersaudy a également réagi sur Amazon. J’ai trouvé cette vidéo de ce biographe… hum hum hum… je ne comprends pas tout au métier d’historien… http://www.youtube.com/watch?v=ZqJQPlHhigY
Je viens de relire la recension de Benoît Lemay.
Je n’ai pas lu cet ouvrage sur Canaris mais manifestement il ne fait pas l’unanimité.
Ceci étant, dit, autant j’apprécie les travaux de Benoît Lemay (j’ai d’ailleurs plus aimé son Rommel que son Manstein, que je trouve plus abouti), autant la lecture de la biographie d’Hitler par F. Kersaudy m’a refroidi -trop conservateur à mon goût.
En outre, sur Amazon, l’autre commentaire se revendique de Dominique Venner… et là ce n’est plus conservateur, c’est franchement plus loin.
Cordialement.
Pour tout dire, je n’ai toujorus pas lu les bis de Rommel et Manstein par Lemay. Et pour ce qui est d’Hitler, Kersaudy est le seul biographe que j’ai lu. Encore de l’ouvrage sur le métier ! 😉 Bon, c’est clair, pour le Canaris, j’attendrai le chant d’un autre oiseau ! 😉
Déjà fini ! J’ai évidemment commencé par la « victoire de Thaïs » et apprécié, comme Jean-Luc, l’excellent jeu de mots, d’autant qu’il rétablit à juste titre la vérité sur cette lointaine « affaire » : certes, Koh Chang constitue bien un joli succès sur la marine siamoise, mais le sort des armes sur terre a effectivement été inverse. Bien peu de publications ont jusqu’ici reconnu que les combats terrestres ont globalement tourné à l’avantage de l’armée thaïlandaise. Chapeau bas, donc ! En outre, l’article de Pierre Journoud a l’immense mérite de (enfin) faire connaître au grand public ce conflit oublié. Puisque je connais bien ce dernier, je me permets de soulever deux trois-bricoles qui n’altèrent en rien la qualité de l’article, superbement illustré – pour ne rien gâcher – par Guiseppe Rava :
– Il n’y a pas d’aide militaire conclue avec les États-Unis en octobre 1940, dans la mesure où la mission Jacomy (envoyée par le gouverneur Catroux et avalisée par son successeur Decoux) fait choux blanc de bout en bout. Les Américains n’ont pas l’intention de fournir le moindre fusil à l’Indochine, de peur de bouleverser la donne en Asie du Sud-Est : ils exigent fallacieusement, comme préalable à toute livraison d’armements, le transfert dans la colonie des 23 chasseurs et 44 bombardiers en piqué achetés par la France début 1940 et encore emballés sur le porte-avions Béarn réfugié à la Martinique. Et comme la commission d’armistice allemande de Wiesbaden s’oppose à tout mouvement du porte-aéronefs… Le seul geste de bonne volonté fait par Washington est l’embargo sur les avions de combat et le carburant pour avions décrété à l’encontre de la Thaïlande début octobre.
Le « mercenaire » Harvey Greenlaw, bras droit du général Claire Lee Chennault, proposera bien aux Français une poignée de chasseurs Curtiss achetés par la Chine aux États-Unis, et bloqués à la frontière chinoise par la progression japonaise. Mais Decoux refusera ces appareils (11 si ma mémoire est bonne) de peur d’une réaction de Tokyo.
– La mention du Régiment de tirailleurs algériens est une erreur et vient, j’imagine, de l’acronyme RTA qui désigne en fait le Régiment de tirailleurs annamites. Il n’y a pas d’unité nord-africaine en Indochine durant la Seconde Guerre mondiale. Détail intéressant : cela n’empêche pas la propagande du régime de Phibun Songkhram de prétendre chaque jour que des troupes nord-africaines se livrent au Cambodge et au Laos à toutes sortes de mise à sac et viols, reprenant à son compte la légende de la « Honte noire » véhiculée en Allemagne depuis l’occupation de la Rhénanie.
– Le bilan de la bataille de Koh Chang évoqué dans l’article reprend celui erronément clamé par les Français au lendemain de l’affrontement. La bataille s’est livrée dans le créneau des îles de l’archipel et a généré des identifications inexactes, reconnues depuis par tous les vétérans, mais bizarrement pas par l’historiographie française : seuls deux torpilleurs et un garde-côtes cuirassé ont été coulés le 17 janvier, ce qui est loin de représenter 30 % de la Marine siamoise. Le troisième torpilleur (HTMS Trat) et le second garde-côtes cuirassé (HTMS Sri Ayuthia) étaient à Satahib ce jour-là. Les archives thaïlandaises le confirment, de même que mes entretiens avec feu l’amiral Romé (cité dans l’article) qui avait mis la main, lorsqu’il était président de l’Association des anciens marins d’Indochine, sur des documents siamois. Du reste, il est proposé aux touristes venant visiter Koh Chang une plongée sous-marine sur site afin d’admirer les épaves de deux torpilleurs et non trois. Les moyens de renflouement fournis par le Japon n’ont permis de sauver que le garde-côtes cuirassé HTMS Thonburi, temporairement du moins car celui-ci, à peine sorti de l’eau, a été jugé irrécupérable.
– Une petite précision que je me permets d’apporter : l’aide militaire accordée par le Japon à la Thaïlande a été négociée par Phibun Songkhram en échange d’un droit de passage de l’Armée nippone sur son territoire. Toujours très méfiant car ne sachant encore quel camp choisir dans le conflit mondial en cours (fasciné par le fascisme européen, il est très favorable à l’Axe, mais a été « refroidi » par la résistance de la RAF durant la bataille d’Angleterre), le dictateur thaïlandais a pris soin de ne laisser aucune note à ce sujet : les intrigues de palais sont nombreuses à cette époque (lui-même a fait l’objet d’une tentative d’assassinat de la part de son valet de chambre dans les années 1930) et il craint que des messages écrits ou radios ne soient interceptés ou ne fuitent vers les Britanniques. C’est son conseiller Vanich Pananond qui a servi d’interlocuteur avec l’attaché militaire japonais. Le consul-général japonais Asada Shunsuke donne tous les détails de ces entrevues secrètes dans un article du Journal of Southeast Asian Studies. Avec les trois aérodromes et le droit de transit au Tonkin accordés par l’Indochine fin septembre à la faveur de la convention militaire fort justement évoquée par Pierre Journoud, l’on comprend que le Japon avance ses pions sur l’échiquier sud-est asiatique à la faveur de la guerre franco-thaïlandaise, dans l’optique de ses offensives futures. A ce titre, l’empire du Soleil levant est effectivement le seul vainqueur du conflit !
Rien à dire de plus, c’était parfait. J’ai adoré le dossier sur le Vietnam et l’article sur l’arsenal de Venise, tous deux très instructifs. Concernant les Jagdtiger « ardennais », je rends mon tablier : Karl-Heinz Münch, qui a rédigé l’historique de la schwere Panzerjäger-Abteilung 653 à partir des archives allemandes, ne mentionne aucun engin de ce type dans les Ardennes (il les situe en transit entre l’Eifel et la Moselle) et l’avis de Don Fox ne saurait être qualifié d’impartial, dans la mesure où il est l’historien officiel de la 4e DB US. Ceci dit, qu’est ce qui a bien pu faire de tels ravages d’aussi loin, si ce n’est des canons de 128 mm ???? Le mystère reste entier… Et peu importe du reste car le témoignage d’Irzyk est de toute façon très sympa. 😉
Bonne continuation !
Quelle réponse exhaustive et précise ! Merci, Yann ! 😉
De rien, c’est pas souvent qu’on parle de ce conflit ! 🙂
Malgré la crise, y a quand même un bon niveau de revues d’histoire militaire en ce moment. 😉
Hello Yann,
Pour compléter ma propre recension, n’avais-tu pas écrit un article dans Champs de bataille sur ce conflit (j’ai souvenir d’en a
Effectivement, avec mon compagnon de route Etienne Le Baube, nous avions signé une trilogie :
– Champs de bataille Thématique n° 1 (bataille de Koh Chang),
– Champs de bataille n° 19 (combats terrestres de la guerre franco-thaïe);
– Champs de bataille Thématique n° 2 (Armée de l’Air contre Royal Thai Air Force).
ça date un peu et gagnerait à être actualisé étant donné que nous avons rassemblé une documentation conséquente depuis ! 😉
Merci pour le rappel (!).
Y a ça comme témoignage sur le sujet, non ?
http://www.amazon.fr/Les-oubli%C3%A9s-bout-monde-dIndochine/dp/2907019473/ref=cm_pdp_wish_itm_title_3
Affirmatif ! Excellent récit de l’amiral Paul Romé que j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois. Une acquisition à faire sans la moindre hésitation : c’est bien écrit, c’est vivant et ça se lit comme un roman !
avoir lu un (pardon pour le saut) ?
Merci d’avance !
J’ai le souvenir d’avoir lu un tel article probablement dans CdB mais lequel ? 😉
Un grand merci à tous pour toutes ces remarques. Ainsi donc le bilan de la bataille de Koh Chang a été « gonflé »… Intéressant.
Que Yann Mahé et Stéphane Mantoux n’hésitent pas à nous écrire directement pour nous signaler des erreurs, ou apporter des précisions (je peux également « emprunter » à cet échange très riche, avec l’accord de Jean-Luc, ça va de soi).
Bonjour Pierre,
Comme je le disais dans ma recension, je n’ai vu qu’une seule erreur dans le dossier Viêtnam sur la carte p.31 (de tête), la date de la bataille de Xuan Loc : 1975 et pas 1973.
En outre, et dans ma démarche qui consiste à formuler des critiques constructives, j’ai mis en ligne aujourd’hui pour l’Alliance Géostratégique et en parallèle sur mon propre blog un long article sur ladite bataille de Xuan Loc, où j’essaye de mettre en bonne place l’ARVN et un peu moins les Nord-Viêtnamiens, faute de sources conséquentes :
http://alliancegeostrategique.org/2012/08/21/au-commencement-etait-la-guerre-17supermen%C2%A0-la-bataille-de-xuan-loc-9-21-avril-1975/
http://historicoblog3.blogspot.fr/2012/08/au-commencement-etait-la.html
Encore bravo pour la revue, qui reste de très bonne qualité, même si je suis exigeant -mais je propose aussi, je ne fais pas que critiquer (mdr).
Cordialement.
@Pierre, Yann, Stéphane: faites comme bon vous semble mais je ne suis pas contre un peu de promo pour Bir-Hacheim ! 😉
Je dirais plutôt que la confusion de la bataille (le croiseur français Lamotte-Picquet et le garde-côtes cuirassé Thonburi se sont perdus de vue et retrouvés dans le créneau des îles d’innombrables fois) et une reconnaissance aérienne annonçant cinq navires thaïlandais au mouillage ont généré de compréhensibles erreurs d’identification, reprises dans les rapports produits au sortir de la bataille de Koh Chang. Dans cette véritable partie de cache-cache, les équipages ont cru à la présence simultanée du Thonburi et de son sistership, le Sri Ayuthia. D’ailleurs, côté thaïlandais, l’on a cru (à moins que ça n’ait été, pour le régime fascisant de Bangkok, une façon de justifier les pertes subies) avoir été attaqué par sept navires français !
Pour le Jagdtiger, comme je le disais, je ne faisais part que de mes lectures et je ne connais pas le fin mot de cette histoire, surtout que les ordres de bataille des belligérants à ce stade du conflit ont tendance à réserver bien des surprises. Je préfère vraiment ne parler que de ce que je connais bien et effectivement, si vous voulez reprendre quelques passages de ces échanges, c’est bien volontiers… si Jean-Luc est toujours d’accord !
Bonne journée !
Merci à nouveau pour ces précisions, Yann !
No prob pour exploitation ! C’est fait pour ça ! Et je ne suis que le support ! Pas l'(auteur, c’est toi ! 😉
Pas de problèmes pour moi pour reprendre sur le Viêtnam si Pierre Grumberg le souhaite.
Par échanges j’entends donc ceux sur la guerre franco-thaïlandaise 🙂
N°19, si je ne m’abuse, c’était sur les combats terrestres uniquement, Yann l’a écrit en collaboration avec un autre auteur.
Par contre je ne sais plus si l’aspect naval a été traité ?
Désolé Stéphane, j’ai répondu au mauvais endroit : à ton intervention précédente.
No Problem !
La bataille de Koh Chang a été traitée par Pierre Darcourt dans son livre paru récemment « L’honneur et le sang, les guerriers sacrifiés » (Eds Nimrod, Prix littéraire 2012 de l’armée de terre). Le chapitre en question s’intitule : « Koh Chang : l’unique victoire navale de la guerre. »
Intéressant ! Un petit tour sur le site de l’éditeur s’impose…
https://www.bir-hacheim.com/lhonneur-et-le-sang-les-guerriers-sacrifies-pierre-darcourt/
😉
Merci ! Encore des clics à faire sur Amazon…
Cliquons, cliquons ! Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! 😉
Môssieu Synave, il manque les Romains sur votre podium frelaté !
Ben alors, prof d’histoire spounz, que fais tu de « la reine de Bithynie » ??? ah ah ! 😉
Ben alors, le matou, on n’interagit plus ? 😉
Je ne vois pas de qui vous parlez !
Allons, allons, le matou !
Je suis sûr que tu connais…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bithynie
😉
Acheté non sans mal ce matin avec le DVD « le pont »,. J’ai du faire un certain nombre de kiosques vu que le numéro est paru lorsqu’ils étaient en vacance et qu’en conséquence ils n’ont pas été livrés.
Enfin, il vaut largement l’effort. Le niveau se maintient sans essoufflement.
Bien d’accord sur la formule qui ne s’essouffle pas ! On n’insiste jamais assez sur la qualité des intervenants de la revue ! C’est du bon et du solide ! 😉 Merci d’être passé par ici !