54ème livraison pour le magazine consacré à l’histoire de la guerre mécanisée et aux engins militaires.
Au sommaire:
- un édito « engagé » de Yannis Kadari, fondateur des éditions Caraktère, pour vilipender la politique budgétaire de la France en matière militaire. En conséquence de quoi, il ouvre les colonnes du magazine au blogueur « Diogène » de secretdefiance.com. Une petite baffe dans l’ « actu mili » ! 😉
- Le blindorama. il est consacré ici à l’ Hongrie de 1941 à 1945. Alexandre Thers nous relate l’évolution de l’arme blindée hongroise de l’immédiat après première guerre mondiale jusqu’à la fin du IIIe Reich. Avec de beaux profils rares comme souvent.
- La 2ème DB dans l’enfer de Grussenheim (26-28 janvier 1945): la campagne d’Alsace ne fut pas de tout repos pour les troupes blindées françaises engagées dans le long hiver 44-45. Restitution précise par François de Lannoy d’un engagement de la division de légende de la France Libre.
- Knock’em all down ! La bataille d’Aix-la-Chapelle. Gros article central de Stéphane Mantoux consacré à la bataille pour la première cité sur le sol allemand. Westwall et combat urbain pour l’US Army au menu. C’est précis et enlevé, bien illustré et sourcé ! Impeccable ! 😉
- Les hussards de la mort, la cavalerie allemande sur tous les fronts. Un article de fond, comme je les aime, de Jean-Philippe Mavournel consacré à l’évolution de l’arme de la cavalerie allemande durant la seconde guerre mondiale. Des freins initiaux des cavaliers à la transformation en divisions légères jusqu’à la mutation en divisions blindées. De l’emploi des unités pour la reconnaissance et la poursuite. Bref une approche historique et fonctionnelle de l’arme. Un article de fond très intéressant ! Merci !
- Chroniques africaines: dernière livraison de Xavier Tracol pour cette rubrique qui s’est étalée sur plus de 2 ans. Elle est consacrée ici aux mois d’avril et mai 1943. Tout devait donc finir au Cap Bon !
- Objectif Saigon ! 3ème partie: la chute du régime sud-vietnamien. Fin de partie pour les troupes du Sud-Vietnam face aux bo-doi nord-vietnamiens ! Les blindés ont joué un grand rôle visiblement. De Xuan Loc à Saigon. J’ai évidemment adoré cette série d’articles d’Albert Grandolini. Du tout bon qui nous change des panzers ! A renouveler ! 😉
- Actualité des livres. La rubrique devient régulière pour notre plus grand plaisir. J’apprécierais que les recensions soient signées.
Bref, encore un excellent numéro pour la revue Batailles & blindés !
A noter, la sortie d’un hors-série bien intéressant consacré à l’histoire du combat antichar allemand 1939-1945. A se procurer sans tarder !
Merci.
Bonjour,
Stipendier signifie « Payer quelqu’un pour l’exécution d’une mauvaise action »
Si c’est cela que tu veux dire, il va lui falloir beaucoup d’argent.
L’abus d’anglicisme peut nuire à la clarté du français.
Oups ! Je voulais dire vilipender.
Pas compris pour l’anglicisme mais c’est pas grave !
Vu le HS Panzer Knacker en kiosque.
M’a l’air bien sympatique
Bien cher aussi …
14,90 livré chez toi. 😉
Trouvé moins cher en occase quasi neuf à 11€ fdp inclus
Du coup je prends aussi le n°54 que je trouve bien alléchant …
Et bien voilà un homme heureux ! 😉
Très bon numéro de Batailles et Blindés, un seul bémol je ne suis pas trop fan des chroniques africaines (mais il en faut pour tous les goûts).
A part ça je me régale de tous les autres articles.
Je suis comme toi, agréablement surpris par le ton plutôt inhabituel mais néanmoins nécessaire de l’édito. Avec des petites allusions à ceux qui votent bien … et les autres qui sont dans le viseur !
Il est clair qu’on ferait à un autre ministère ne serait ce qu’un dixième de ce qu’on fait subir aux militaires, il y aurait quelques relais dans les médias et dans la rue en peu de temps. De ce point de vue là le pouvoir se montre particulièrement lâche, mais s’il n’y avait que cet exemple !
Par contre, je ne pense pas que l’on puisse dire qu’il y ait eu un avant et un après 1996, que tout ait basculé quand le service militaire a été supprimé. On est dans le concept théorique qui voudrait que la nation était proche de son armée tant qu’il y avait le service et qu’elle ne l’est plus depuis son extinction.
A mon sens, la crise que connaît la France est beaucoup plus profonde, même si le malaise des militaires en est l’un des révélateurs.
Un récent sondage (peu médiatisé parce qu’il n’est pas trop tendance) a démontré que pour 70% des français le pays connaissait une dépression collective, non en raison de difficultés individuelles ou de contraintes économiques et sociales, mais tout simplement par perte identitaire.
Ce n’est donc pas seulement la question du rapport du citoyen à l’armée, c’est la question du rapport du citoyen avec l’identité du pays dans lequel il vit, et au-delà la question de sa propre identité.
Le constat est sans appel, mais il fait peur à nos gouvernants, qui semblent tellement impuissants qu’ils feignent de l’ignorer.
Charles Antoine, je partage beaucoup de choses avec ton analyse. En particulier par rapport à 1996 d’ailleurs. Crise d’identité ? Sans nul doute ! Mais crise aussi de l’Etat et de la représentation publique. Pour ce qui est des chroniques africaines, je n’ai pas trop accroché non plus mais là c’est fini ! 😉