Poursuite de la lecture de ce numéro 9 de Battles Magazine, magazine de référence des passionnés de wargame.
- The Hollywood Syndrome: accuracy vs drama in wargames. Un article intelligent de Philip Sabin sur les distorsions de la réalité pour améliorer les perspectives de jouabilité d’un wargame. Prenant l’exemple du cinéma, il nous illustre son propos par les positions de départ prises par les concepteurs de deux jeux de simulation. De la profondeur. Intéressant ! 😉
- Somme 1918. Le célèbre wargame de Thomas Pouchin et Nicolas Rident publié par Nuts ! Publishing. Je m’étais attaqué à la bête mais j’avais calé devant le système complexe et les piles de pions me promettant d’y revenir à l’occasion (Mais si, Stéphane…). Richar Simon nous livre un article bien complet pour découvrir toutes les subtilités d’un système qui mérite bien qu’on se (re)penche dessus. Très complet.
- « Why the f*** Markus think that odds-based system are not appropriate for « earlier » combat ? ». Derrière cette longue tirade, se cache l’un des sujets récurrents sur l’un des constituants majeurs de nos wargames: la table de résolution des combats basée sur les rapports de force. Et nous avons bien ici une belle argumentation (contre) de Markus Stumptner bien connu des wargamers ! Un sujet de fond sur les « insights » du wargame, j’adore !
- Some keys to Sak… Sekira…Sekigarar… Sekigahara. Bon, je ne suis pas fan des jeux à bloc ni des subtilités des guerres de l’archipel nippon. Ça démarrait donc mal mais c’était sans compter sans le talent (si, si) et l’humour (les titres intermédiaires…) d’un François-Xavier Euzet au meilleur de sa forme qui nous fait bien rentrer dans la simulation de c’est qui… quoi déjà ? 😉
- Beyond Waterloo. David Hughes se penche sur ce wargame de Against the odds qui fut bien longtemps attendu. Car, il a bien raison: si la campagne et la bataille de Waterloo ont bien été simulées, la dimension stratégique de l’année 1815 ne le fut guère. David Hughes se livre à une vraie et belle critique de ce jeu capable à la fois d’apporter des insatisfactions et de bien belles satisfactions. L’auteur m’a convaincu. Je pense que je vais me procurer la bête !
- GTS – part 1: The Devil’s Cauldron. The best wargame of 2008. Bon, c’est clair que Dominique Chupin adore ce joyau de l’éditeur MMP. Mais il y a de quoi: système, composants, thème, précision historique. C’est clair qu’il ne manque rien à cette Rolls de la simulation militaire. Dommage par contre qu’elle manque à ma collection, dis-je en espérant, comme beaucoup, une seconde édition ! 😉
- Festung Budapest. On retrouve ici le célèbre Philippe Naud, chroniqueur régulier d’un article historique seconde guerre mondiale dans le magazine français Vae Victis. Il revient ici sur le dernier opus de sa série de prédilection ASL: Festung Budapest est consacré aux combats urbains dans la capitale hongroise en 1945. De l’ASL, je passe mon chemin depuis longtemps désormais.
- Washington’s crossing. J’ai acquis récemment Roads to Cheren de Kim Kanger chez ce nouvel éditeur de wargames. Ça fait déjà quelque temps que je lorgne sur cette simulation opérationnelle sur la guerre d’indépendance américaine. Mais l’article de John D. Burtt continue à me tenir à distance de cette simulation. C’est aussi à ça que servent les critiques dans Battles Magazine.
- It never snows. Je m’attendais à un article plus loong de la part de Luc Olivier sur le dernier opus de la série SCS (Standard Combat Series) de MMP. Mais tout y est. Une excellente synthèse des points forts de la simulation mais aussi une série de points d’amélioration du système pour une meilleure historicité. Je suis bien en phase d’ailleurs avec ces propositions.
La suite et fin dans un prochain post sur ce numéro 9 de Battles Magazine !
Pour Devil’s cauldron il manque une partie de l’article qu’Olivier fera parvenir , soit en newletters, ou par un autre moyen, afin que l’on puisse voir que je n’ai pas oublié les actions des américains et du XXXeme corps ! Sinon , Olivier a fait une fois de plus un travail magnifique pour la présentation de cette article qui se lit facilement malgré sa longueur et une certaine technicité quand il traite du système GTS en lui même. Olivier est un » metteur en espace » hors pair 🙂
Il manque juste quelques photos gros plan sur le jeu, mais Olivier n’a pas eu le jeu complet pour faire les photos idoines….adversité quand tu nous tiens…
Je pense que MMP a raté le coche lors de la sortie de Were the eagles dare où une réédition de devils cauldrons aurait eu sa place. Il y a des opportunités qu’il faut saisir et MMP n’est pas vraiment réactif, comme beaucoup d’autres éditeurs de wargames, c’est vraiment dommage.
Pour It never snow, Luc avait déjà publier un article dans Vae Victis sur le jeu, sans doute a t’il voulu éviter une redite ? C’est effectivement assez court comme article, et on est un peu sur sa faim au final, mais en bonus il nous livre une page de changement bienvenue sur les règles spécifique à cet opus qui nous le rend un peu plus simulationniste.
Domi
En même temps, ça ne m’a pas trop manqué car ce n’est pas l’objet de Devil’s Cauldron, non ? Je parle du XXXe corps… L’article est très bien et la mise en page remarquable, en effet, comme toujours. Quant à INS, Luc a eu tort en pensant à Vae Victis, peu lu, j’imagine chez les anglo-saxons. Mais néanmoins, ça fait bien le tour du sujet et les recommandations d’amendement intelligentes et suggérées. Il n’est pas dans la critique arc-boutée mais bien dans la reco intelligente. Donc bien satisfaisant sur les deux opus consacrés à Market-Garden. Bravo aux frenchies de l’équipe… Allez zou, au boulot pour le numéro 10 ! 😉
bah, si le XXXeme corps est dans devil’s cauldron ! puisque l’on peut jouer jusqu’au 24 septembre et les premiers renforts du XXXeme apparaissent le 19. Je dirais même que devil’s caudron est plus agréable à jouer seul que couplé à were eagles dare qui est une déception pour ma part (je devais faire un article sur le combo DC-WED, le temps/motivation m’a manqué). Et l’action de la 82eme est bien retranscrite dans le jeu, car les paras américains sont souvent oublié dans cet épisode historique, mais quand on voit la mission qu’il avait et les adversaires en face, on peut leur tirer le chapeau
Gasp, ça ravive mon intérêt pour cet opus que je n’ai pas… J’ai l’autre… Pour celui là, tu peux toujours faire un autre article, non ? 😉
Bien d’accord sur la 82nd AB, son rôle est crucial sur Nimègue et face à l’Allemagne à l’est. Ardennes et Market Garden, deux de mes batailles préférées !