Il s’agit d’un ouvrage écrit par Adila Bennedjaï-Zou et Joseph Confavreux.
Bon, je ne suis naturellement pas très porté vers les textes d’histoire proposés par des journalistes mais ce sujet là m’intéresse: les déserteurs de l’armée française, passés à l’ennemi durant la guerre d’Indochine.
Il y a bien un ancien ouvrage, « Les soldats blancs d’Ho Chi Minh » de Jacques Doyon, édité par Fayard en 1973.
Cet ouvrage-ci renouvellera peut-être la connaissance sur le sujet.
En même temps, je suis un peu surpris par la présentation de l’éditeur qui parlent de « ralliés ». Les ralliés, ce sont les Vietnamiens passés du Vietminh au CEFEO ! Dans l’autre sens, ce sont des déserteurs, non ? 😉
Serait-ce une erreur ou déjà un parti-pris par les auteurs ?
A voir !
Passés à l’ennemi. De Adila Bennedjaï-Zou et Joseph Confavreux. 288 pages aux éditins Tallandier en août 2014.
Il me semble que le terme « ralliés » est utilisé fréquemment pour les appeler. Pourquoi, je ne sais pas.
A noter une belle BD sur le sujet, « les oubliés d’Annam » de Lax & Giroud.
Je comprends bien que vu du Vietminh, ce sont des « ralliés ». Mais comment appelerions nous alors nos propres ralliés qui ont fait le chemin inverse ? 😀
Des déserteurs passés à l’ennemi ?
En plus de déserter, ils auraient rallié le camp ennemi.
Des traîtres à leur patrie ?
Beaucoup pensent que quand on trahit une fois….
Pas facile, comme position !
Les deux auteurs effectuent-ils un simple constat ou essayent-ils une explication ou une justification ?
Vas tu finir la lecture, mon ami ? 😉
En fait, j’évoquais la sortie de l’ouvrage.. qui n’est pas encore entré dans ma bibliothèque ! 😉
En même temps, y avait des légionnaires, des soldats d’Afrique, des Vietnamiens…