Les éditions Tallandier font vraiment feu de tout bois et livrent avec une cadence impressionnante des ouvrages d’histoire militaire. Great !
Celui-ci aborde un sujet finalement assez peu couvert jusqu’ici: la réduction des « festungen » laissées par la Wehrmacht sur les côtes de l’Atlantique mais aussi sur celles de la Manche et de la Mer du Nord.
Pour Hitler et le haut commandement allemand, il s’agissait d’empêcher les Alliés de disposer de ports de haute mer à capacité portuaire importante. En dehors de Cherbourg, les Allemands réussirent dans leur projet. Comme de plus les Alliés, dès août, percèrent en profondeur, les ports de l’Atlantique ne furent plus considérés comme prioritaires. La conséquence fut bien évidemment un engorgement des chaînes d’approvisionnement alliées très bien décrit par Nicolas Aubin dans son ouvrage: « Les routes de la liberté » en 2014.
Les places fortes majeures étudiées sont: Royan, La Rochelle, Lorient, Saint-Nazaire et Dunkerque.
A ce jour, je n’ai pas encore lu un ouvrage de l’auteur, Stéphane Simonnet, chercheur associé à l’Université de Caen et ancien directeur scientifique du Mémorial de Caen.
Dans tous les cas, le sujet est original et mérite de s’y intéresser.
Les poches de l’Atlantique. Les batailles oubliées de la Libération (janvier 1944 – mai 1945). Stéphane Simonnet. Avec un index de noms de personnes et 8 cartes. Aux éditions Tallandier en mai 2015.