Une curiosité littéraire !
Je viens de découvrir, par hasard, aux éditions Albin Michel, cet ouvrage d’un auteur britannique.
Stephen Clarke semble être un journaliste qui écrit depuis une dizaine d’années des best sellers sur la France à la manière humoristique teintée d’ironie d’un Ted Stanger. Si je connais bien ce dernier, Stephen Clarke m’est inconnu jusqu’ici.
C’est évidemment le sujet de son dernier livre qui m’appâte; à savoir le traitement par les Français de la bataille de Waterloo de 1815 à nos jours.
Alors un ouvrage pour se détendre ou pour grincer les dents ? J’hésite !
Si quelqu’un l’a lu, je suis preneur de vos commentaires !
Aux éditions Albin Michel. 300 pages en avril 2015.
assez désagréablement surpris de voir surgir ici et là la promotion de ce personnage dans les forums et blogs d’Histoire :
je ne l’ai pas lu et vraiment le genre d’auteurs m’ayant laissé un pénible souvenir que je n’irai pas lire, sous couvert « d’humour » ce triste sire a publié des commentaires tout à fait malveillants nauséabonds et iniques sur les Français de la dernière guerre dans un autre de ses torchons sur lequel j’ai eu le malheur de tomber en librairie, bien loin du so british sense of humour raffiné, c’était vraiment l’archétype de l’intellectualisme bistrotier rosbeef dans toute sa splendeur, l’école de l’humour…douteux à la Dieudonné,
on m’objectera que la période ici concernée est la napoléonienne et que le bougre ne récidivera pas donc, le mal est fait
Le scribouillard se flatte d’être l’ami de la France et des Français, qu’on se rassure, on’a vraiment plus besoin d’ennemis avec de tels commentaires venimeux dans ses torchons qui relèvent plus de la propagande et des bassesses hypocrites de Fox News et des néo-cons d’Outre-Manche et Outre-Atlantique que d’autres choses
à l’heure où l’on parle de « Brexit » et de crise de l’Edition et de la presse, les Français devraient investir les quelques €uros de leur budget loisirs dans de véritables revues et livres d’Histoire, plutôt que dans des publications où on les insulte et où on les roule dans la fange pour la plus grande délectation malsaine de son auteur
Loïc
Une charge digne des cuirassiers français à Waterloo !
Loic,
Je ne connais ni l’ « intellectualisme bistrotier roosbeef » ni l’ « école de l’humour… douteux à la Dieudonné ». J’en suis resté pour ma part à l’humour amical de Ted Stanger que j’avais apprécié en son temps.
J’ose imaginer que vous avez lu du Stephen Clarke dans le texte pour produire un texte aussi agressif ! Quel ouvrage ?
Pour le reste de la diatribe, pas grand chose à dire.
Votre ton n’est visiblement pas le mien. Je m’énerve rarement et m’emporte tout aussi rarement « ad nominem ». L’âge, sans doute !
Au final, vous avez finalement plutôt attiré mon attention sur cet auteur que je lirai, et critiquerai, après lecture de son ouvrage !
Merci d’être passé par ici dans tous les cas !
Une critique bien construite dans Télérama:
http://www.telerama.fr/livre/comment-les-frana-ais-ont-gagna-c-waterloo,127308.php
Une autre: http://www.wukali.com/Comment-les-Francais-ont-gagne-Waterloo-2053#.VZArp2TtlBc
Une interview de l’auteur chez Elise Lucet:
http://culturebox.francetvinfo.fr/livres/essais-documents/comment-les-francais-ont-gagne-waterloo-lhumour-so-british-de-stephen-clarke-218435
le précédent livre en question m’est tombé des mains sans en faire l’achat, et je ne tiens pas à en faire la moindre publicité en le citant puisque mon premier message aura été totalement inutile et contre-productif s’étant converti en promotion involontaire du dit-plumitif auprès du tenancier du blog
ainsi sous couvert « d’humour » l’occupation nazie en France vue par l’auteur de façon lénifiante où la Résistance française n’est qu’une vaste blague tandis que les gens sont décrits comme des veules corbeaux auxiliaires de kommandanturs dans un pays où les trois quarts des juifs ont échappé à la déportation et 80% des enfants ont été cachés au sein des familles françaises, proportion presque inédite en Europe occupée, sans parler de ce que fut la répression nazie en France, effectivement on sent bien « l’humour », le ton bienveillant et « amical » à la Ted Stangler de ce plumitif auteur de je-ne-sais-combien de bouquins sur la France intitulés par « Merde », lequel semble par ailleurs bénéficier d’un beau plan-médias (Elise Lucet sur France2, C’dans l’Air sur France5 le 18 juin, plusieurs grands journaux…)
l’excuse hypocrite de « l’humour » arrange bien des choses, mais il y’a un moment où la caricature est tellement forcée que cela n’en est plus, on tombe dans autre chose de pas très joli-joli, un vieil arrière-fond rance de mesquinerie, un vil soupçon de bassesse, voire…comment déjà? Cette façon de proférer des insultes à l’encontre d’une collectivité nationale ou groupe ethnique…ah oui : racisme xénophobie
évidemment comme il s’agit du peuple Français les pires outrances passent sans problèmes dans l’indifférence, je doute d’une absence de réactions si des écrits de même nature avaient visé un autre groupe ethnique ou religieux…
Loic,
Pour ma part, j’ai du mal à ostraciser un auteur sur la base de quelques paragraphes d’un de ses ouvrages lu dans une librairie. Chacun fait comme il veut mais à ce compte là, je n’aurais jamais lu Jacques Benoist-Méchin ou encore Jacques Bainville de par leur rôle dans la Collaboration ou dans l’extrême droite française !
Là où je me rapproche – de loin – de votre critique de Stephen Clarke, c’est quand il parle de 50.000 morts à Waterloo avec Elise Lucet… Faut au minimum connaître son dossier avant d’écrire ou de parler… Je crains en effet que cet auteur se complaise dans ses effets « drolistiques » plutôt que dans une analyse critique argumentée teintée d’humour, ce qui aurait ma préférence !