La sortie d’un ouvrage de Yann Le Bohec est toujours un événement pour moi. Avec ce professeur de la Sorbonne, nous avons bien l’un des plus grands spécialistes actuels de l’armée romaine.
Il s’attaque ici à un personnage connu du grand public: Spartacus, le chef de la révolte des esclaves entre 73 et 71 avant JC. On a beaucoup d’images de ce personnage surtout à travers le cinéma: le gladiateur qui défie la toute puissance romaine !
C’est là où l’ouvrage de Le Bohec prend tout son intérêt: distinguer la réalité du mythe, mesurer la gravité de l’événement dans la Rome antique, le rôle exact joué par Spartacus et la manière dont les Romains mirent fin à la révolte. La vengeance de Rome fut terrible…
Le livre comporte 224 pages d’un texte finalement assez court avec notes, sources & bibliographie, index des noms propres & des noms communs. Avec huit cartes et illustrations dans le texte.
A lire très prochainement !
Aux éditions Tallandier en janvier 2016.
il avait fait des articles dans un Historia spécial sur Spartacus
Merci Patrick !
Pas un lecture d’Historia pour ma part. Mais ça confirmerait l’intérêt de l’auteur pour les guerres serviles ?
Depuis qu’il ne donne plus de cours, il publie plusieurs livres par an sur différents sujets
Ben ça prouve qu’il aime toujours ça ! 😉
j’ai mis un lien vers ton blog sur sa page facebook
J’hallucine ! Je lis dix pages du torchon (Oui, je lirai la suite, promis ; quand je serai calmé. Je n’ai pas le choix : j’ai acheté la bouse, et je veux la lire avant l’acte de foi — l’auto da fe.) et je découvre une analyse littéralement fasciste : si Spartacus a pu l’emporter, ce n’est que par sa personnalité… Heil, Heil, Heil !
L’analyse de Koestler — et même celle de Kubrick — était autrement plus fine.
Bonjour Pascal,
Ton commentaire est tout ce que je n’aime pas dans le web !
De l’insulte, de l’anathème. En plus, menacer l’ouvrage de Le Bohec d’autodafé, c’est quand même amusant quant tu le traites de nazi…
Quant à faire appel aux mânes d’Arthur Koestler ou de Stanley Kubrick pour évoquer la stature HISTORIQUE et non MYTHIQUE de Spartacus, je note que les auteurs évoqués n’ont pas le bagage historique du professeur Le Bohec.
Sincèrement, ou tu contestes l’analyse de Le Bohec sur des faits/arguments précis et ça peut ouvrir un débat éventuel avec moi ou d’autres lecteurs de ce blog ou tu passes ton chemin.
Bonne journée
Jean-Luc
PS: pour être bien clair, j’en suis à la moitié et j’apprécie tant le travail réalisé que le style de l’auteur qui partage sa « méthode historique » avec son lecteur.