Le sommaire:
- Sturmgeschütz III, un blindé multirôles. A l’origine, blindé d’artillerie accompagnant les unités d’infanterie, le « Stug » va peu à peu s’imposer comme arme antichar économique en unités autonomes et au sein de l’arme blindée. Une bonne synthèse de Nicolas Pontic.
- L’utilisation des forces spéciales contre Daech. En deux pages, trop court. Je n’ai pas compris l’objectif de cet article et la référence au LRDG. Par Christophe Prime.
- Qui a vaincu le III. Reich ? Stratégies, moyens, alliances. Bien dans la veine des articles « à la Guerre & Histoire » (je sais, y a pas qu’eux ! 😉 ), Vincent Bernard nous trace une belle synthèse du sujet, pesant le pour et le contre de façon équilibrée. Pas de vainqueur ! Avec force tableaux comparatifs. Du sérieux !
- Hermann Bix. Bio d’un tankiste allemand. Classique et synthétique en deux pages. Par Nicolas Pontic.
- Hitler et le peuple allemand ou la mystification d’une nation. Un article plutôt politique beaucoup basé sur les travaux de Ian Kershaw si j’en juge par la bibliographie. Pas sûr que ce soit l’intérêt principal des lecteurs de la revue. Par Nicolas Anderbegani.
- La bataille de Normandie: des soldats alliés novices face à es allemands chevronnés ? Toujours un article en forme de questionnement, traité ici par Benoit Rondeau. A nouveau cette volonté de démonter des mythes mais celui-là en est-il un ? Il y avait bien des unités expérimentées et novices des deux côtés.
- L’US Army dans le Pacifique. Dans l’ombre de l’USMC ? Dans le même style, Benoit Rondeau nous emmène en Asie et dans le Pacifique pour analyser l’effort de guerre américain entre l’US Army et le USMC. Intéressante approche de rééquilibrage des impressions.
Globalement un numéro constant du magazine qui affirme un positionnement de questionnement des mythes présumés de la 2ème guerre mondiale. Le traitement de questions plus politiques (et plus polémiques ?) peut soit constituer un plus original soit un frein pour certains lecteurs. Pour ma part, je suis mitigé pour l’instant.
2e guerre mondiale n°64. Bimestriel. Numéro des mois de janvier & f&vrier 2016. Vous pouvez retrouver le magazine sur Facebook.
Merci de cette présentation.
La référence au LRDG c’est peut-être pour que l’article ne semble pas trop hors-sujet dans un magazine « 2e guerre mondiale ». Mais je n’ai guère entendu de détails sur des opérations FS motorisées contre Daesh. Qui est l’auteur de cet article ?
Christophe Prime. L’une de ses spécialités,c’est la guerre du désert, justement. 😉
Certes, Jean-Luc, mon petit article sur la Normandie n’est pas un mythe quand on s’intéresse de près à la guerre, mais pour les autres c’en est un. Il en va de même pour les mythes qui ont été retenus dans l’ouvrage de Loez/Wieviorka où on ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes dès lors qu’on est un féru de cette période. Pour mon exemple sur le Pacifique, je pense par contre que le plus grand nombre n’en a pas conscience, en France en tout cas.
Bonjour Benoit,
Bien d’accord sur le Pacifique, le sujet était rarement traité et intéressant. Pour l’autre, plus classique, je commence à avoir fait le tour des mythes de la 2GM à déconstruire. G&H a encore du boulot mais dans toute la profondeur de l’Histoire ! Juste une réflexion, descendre les autres auteurs n’est guère une bonne attitude à mon sens. On ne s’élève pas en rabaissant le travail des autres. Le travail, uniquement le travail; la reconnaissance viendra par le travail et avec le temps !
Bon week-end à toi,
JLuc
Je n’ai descendu personne. Par contre, on ne s’est guère gêné à mon endroit.
Benoit,
« où on ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes « , ce n’est quand même pas très sympa…
Quand tu sors un ouvrage, tu t’exposes à la critique parfois pertinente, parfois pas.
On a le même problème dans tous les métiers. Mais au plus le marché est étroit, au plus on se frotte les écailles. Et le marché de l’histoire mili me semble très étroit !
Concentre toi sur ton travail, perfectionne ta recherche et ton style, ça finira par être reconnu. A défaut de payer…
Bonne soirée
Jluc
Non, ma recension de l’ouvrage en question dans 2eGM (en septembre dernier il me semble) était plutôt positive puisque j’en recommandais la lecture. J’ai écrit « enfoncer des portes ouvertes » car il n’y a dans ce livre absolument aucune révélation ni aucune surprise dès lors qu’on s’intéresse de près à cette guerre.
Bonne soirée,
Benoît
Pour rappel, cette « co-édition » Perrin et « Guerres & Histoire » vise clairement le segment de la vulgarisation et non les spécialistes !
Bonsoir,
Jluc
« Juste une réflexion, descendre les autres auteurs n’est guère une bonne attitude à mon sens. On ne s’élève pas en rabaissant le travail des autres. Le travail, uniquement le travail; la reconnaissance viendra par le travail et avec le temps ! »
Sages paroles que voilà, Jean-Luc, qui gagneraient à être méditées et mises en pratique…
😉
CM
Bonjour Cédric,
T’aurais-je maltraité pour ma part ? Pas compris.
Jean-Luc
Tu n’étais pas concerné JL.
En revanche Je constate que d’autres voient toujours la paille dans l’oeil du voisin plutôt que la poutre…
Bonne journée,
CM
OK, Cédric, c’est plus clair comme ça !
Merci pour ce retour.
Jean-Luc
Mais je l’espère – pas de malentendu entre nous 😉
Pour le reste, laissons les petits egos à leurs vents mauvais.
Il y a des choses bien plus graves dans la vie.
Et parfois de grandes nouvelles comme bientôt (tu seras parmi les premiers informés).
Servus,
CM
Comme dit le proverbe arabe: « Les chiens aboient mais la caravane passe ! ».
Intéressé par cette news à venir et par cette primauté de l’info ! Merci !
Jean-Luc
C’est vraiment peu dire que tu connais du monde concerné par cette remarque…
Chers auteurs,
Je suis, pour ma part, « réputé » pour vous aimer tous (enfin presque) et pour avoir beaucoup d’affection aussi pour les éditeurs !
J’aborde toujours mon travail sous l’angle du lecteur qui veut faire partager ses passions et ses lectures à ses pairs lecteurs, je ne suis ni « his master voice » ni un critique patenté !
Maintenant que les auteurs se tirent des scuds entre eux; ça c’est possible, voire sûr et dommage !
Je continue à penser que « la science historique » appartient à tous: les brevetés d’état-major, les patentés de l’Univ, les passionnés bûcheurs et même à Dominique Lormier ! 😀
Ce sont les lecteurs qui finissent par faire le tri mais s’ils se laissent influencer par des recensions produites par des auteurs sur les bouquins de leurs pairs…