Printemps 1918: les Allemands ont enfin une bonne chance de mettre fin à la guerre de manière victorieuse.
La mise en place de nouvelles techniques de combat (optimisation des barrages d’artillerie lourde, gaz, troupes d’assaut, techniques d’infiltration) et l’apport massif de divisions libérées par la disparition du front russe vont permettre à Ludendorff d’engager une série d’offensives impressionnantes mais non décisives.
Il va falloir aux alliés beaucoup d’intelligence, avec la réserve générale voulue par Pétain, le commandement unique mis en place sous Foch, l’appoint décisif des divisions américaines et un emploi tactique performant des chars et de l’aviation, pour arrêter ces offensives allemandes de la dernière chance et reprendre l’initiative qui va mener à la victoire.
Ludendorff constatant l’inanité de ses efforts amènera le gouvernement allemand à demander l’armistice.
L’ouvrage d’Henri Isselin présente ce tournant décisif de la guerre de 14-18 dans un style très vivant. A posséder dans toute bonne bibliothèque consacrée à la 1ère guerre mondiale.
La ruée allemande – printemps 1918 par Henri Isselin chez Arthaud (1968)
