Le magazine Strategy & Tactics n° 226 était consacré aux conflits israélo-arabes de 1956 et 1967.
Plus précisément à la lutte sur le front égyptien au cours de ces deux conflits.
Un bel article de Joseph Miranda leur est consacré avec force cartes en couleurs, ordres de bataille et tableaux de rapport de forces pour les deux conflits.
Pas moins de deux jeux sont proposés avec le magazine:
- Suez’56 qui reproduit l’assaut aéro-navale des troupes françaises et britanniques sur le grand port égyptien en novembre 1956. Le sujet est original et n’avait pas encore été traité, à ma connaissance, jusqu’ici.
- El Arish simule l’assaut de 3 divisions blindées israéliennes dans le Sinai en 1967 qui bousculèrent les troupes égyptiennes malgré leurs positions préparées
- le système de jeu est le même pour les deux wargames, chaque unité représentant un bataillon ou un régiment. Les échelles, par contre, sont bien différentes: 360 yards par hexagone dans Suez’56 et 1,6 kms dans El Arish, chaque tour de jeu représentant respectivement de 6 à 8 heures de temps réel.
- la séquence de jeu est classique: mouvement puis combat.
- la carte est de belle facture et les pions de conception classique.
Également au sommaire du S&T n° 226, un article d’Alistair Pope sur l’armée de Cromwell dans la guerre civile anglaise (1642-1651); comme quoi nos amis américains savent rester ouverts à l’histoire intérieure de la Grande Bretagne !
Enfin, un article de Carl O Schuster consacré aux opérations navales allemandes durant la seconde guerre mondiale. Comme durant la première guerre, il n’était pas possible à l’Allemagne nazie d’imposer sa puissance sur les mers. Seuls une stratégie de navires raiders et la mise en place d’une nouvelle stratégie sous-marine leur permettaient d’apporter une nuisance significative aux alliés. N’oublions pas que Churchill déclara, après guerre, que sa seule crainte fut celle des sous-marins allemands…
Bref, une fois encore un numéro de S&T bien rempli avec des sujets originaux pour un prix modeste… moins de 22 USD aux USA…
j’ai joué le jeu sur l’assaut de Port Said et il y a comme un problème avec ce jeu.
Il est très facile pour l’égyptien d’empêcher l’anglo-français de gagner ; en bloquant les hex de sortie des unités adverses, entre autre.
De plus, la carte en couvre pas tout le canal de suez d’ou grosse déception et l’allié doit sortir des unités par le sud de la carte afin de donner des points de victoire.
Mais il doit aussi éliminer les unités égyptiennes qui vont lui barer la route. Le temps imparti étant très limité, c’est pratiquement mission impossible de reproduire les évènements historiques ; un comble !
Je l’ai eu. J’avais testé le premier jeu sur l’opération Suez. Le jeu ne m’avait pas convaincu. J’en avais retenu une impression de manque de choix pour les franco-britanniques et de passivité pour l’égyptien. Le deuxième jeu ne m’a pas tenté.
Antoine, Dominique
Merci pour ces commentaires, je l’ai mis sur ma « table de travail » pour cet été ! Vos commentaires me freinent un peu. 😉
Je m’y essaierai quand même et vous tiendrai au courant.
Belle journée !
Salut
C’est quoi un jeu de guerre 😉
fabrice
c’est juste pour vérifier la réactivité du maître du blog
A Fabrice,
C’est pour les adultes, pas pour les enfants. 😉
Je viens de finir une partie de Suez 56. Victoire nette des franco-anglais. Scénario historique sans le what-if. Le but est de détruire toutes les unités égyptiennes avant le 6ème tour. J’ai rajouté deux tours pour faire évacuer le maximum d’unités hors carte. Avec les points de victoire finaux (2VP par objectif), ça fonctionne. D’accord avec Antoine pour la passivité égyptienne. La réalité d’ailleurs. Donc intéressant en solo, à deux, non.
Je testerai prochainement El Arish 67.
Ai fini deux autres parties de Suez 56 + 1 partie d’El Arish.
Victoires israéliennes. En fait, on joue contre la montre pour l’égyptien mais c’était la réalité. Pour El Arish, j’ai été confronté aux positions retranchés égyptiennes, je les ai contournées et masquées comme en 67 et ça fnctionne pas mal. Des jeux évidemment unidirectionnels plutôt adaptés au solitaire.