Dans ce contexte de marasme économique et d’incertitude politique, il y a des éditeurs de presse français qui jouent le jeu d’innover et de créer de nouveaux titres !
C’est le cas de Yannis Kadari et des éditions Caraktères !
Il vient nous proposer prochainement un nouveau titre consacré à la guerre navale: Los !
Ça claque comme une torpille quittant son tube pour aller couler un porte-avion, un croiseur de bataille, un destroyer ou un tanker ! Au choix !
Sujet pointu mais finalement assez peu couvert, on voit d’emblée que la ligne éditoriale a déjà bien des points communs avec Lignes de front ou Batailles & Blindés du même éditeur que je chronique régulièrement.
Les premiers sujets me semblent bien intéressants… Vous voulez en savoir plus ? Allez consulter le sute web du nouveau magazine !
Et dans tous les cas, achetez le numéro 1 de Los !
Torpedo, los !
En espérant que cela ne soit pas trop « seconde guerre mondiale »…
Ben exprime toi! L’éditeur t’écoute ! 😉
Intéressante nouvelle, merci 😉
Je trouve le premier commentaire sévère avec les marins français en ce qu’il affirme que « l’infanterie gagne les guerres, le marin les perds » !!!(Car je présume que l’affirmation fait allusion aux marins français.)
Concernant les sujets traités par la revue, le nom même de cette dernière peut laisser supposer qu’effectivement, ils porteront essentiellement sur la première et surtout la seconde guerre mondiale, et notamment sur les forces allemandes (à remarquer que c’est déjà le cas de la revue Batailles & Blindés, du même éditeur comme signalé dans cet article), le premier dossier affiche d’ailleurs tout de suite la couleur : le Bismarck (sujet vu et revu). Ce n’est pas vraiment une critique car je comprends ce choix (le sujet fait vendre, au même titre que le Tigre dans l’univers des blindés – il me semble également que le premier hors-série de la revue « Navires et Histoire » était consacré aux cuirassés et croiseurs de la Kriegsmarine, ce n’est pas un hasard). Je trouve cela simplement dommage car l’on peut d’ores et déjà deviner que les prochains numéros porteront sur les croiseurs allemands Gneisenau et Scharnhorst, sur l’épopée du cuirassés de poche Admiral Graf Spee, et sur le « super-cuirassé » Yamato, sans même parler des U-boots (à croire que les autres marines n’avaient pas de sous-marins). Des sujets certes intéressants mais tellement peu originaux.
J’espère qu’au delà de ces sujets, ce nouveau magazine nous proposera des thèmes justement plus originaux (même si malheureusement peut être moins vendeurs), à l’instar de celui sur les cuirassés argentins du début du XXe siècle proposait dans ce premier numéro.
A voir donc… (je pense que j’achèterai le numéro 1)
@Nicolas M: merci pour ce long commentaire. Pour ce qui est du pseudo du premier commentateur, il adore faire des « gentilles provocations », il en change d’ailleurs à chaque message. Il est taquin ! 😉 Pour ce qui est du fond, je vous invite à regarder de plus près le sommaire de ce numéro 1: le dossier consacré au Bismarck, une bio de Gunther Prien qui le mérite bien mais aussi quatre articles consacrées à d’autres sujets: la technique avec l’asdic, les flottes avec la flotte argentine durant la première moitié du 20ème siècle, la biographie d’un officier de marine britannique d’exception et un article qui m’intéresse beaucoup sur les moyens d’observation pour l’artillerie navale au sol. Je souhaite, comme vous, que le magazine embrasse un champ plus large que celui de la seconde guerre mondiale mais il faut reconnaître que, comme pour les opérations terrestres, ce conflit fut sacrément impactant, pour la guerre navale, en ce qui concerne les matériels et la doctrine d’emploi. Mais des excursions régulières dans la 1ère guerre mondiale et dans l’après-guerre seront les bienvenues ! Merci encore d’être passé par ici ! 😉
Bonjour. Oui effectivement je suis sans doute sévère en ce qui concerne « l’originalité » de ce premier sommaire. Comme je le disais dans mon précédent message, l’article sur les cuirassés argentins Rivadavia m’intéresse. La biographie de l’officier britannique ainsi que l’article sur l’ASDIC sont également dignes d’intérêt car ils portent sur des sujets a priori peu connus. Ma réflexion, qui n’engage que moi, portait essentiellement sur le dossier principal de ce numéro : le Bismarck.
@Nicolas: bien compris, on est en phase ! 😉
Bonsoir
Oui il ne fallait pas voir autre chose dans mon pseudo qu’une allusion taquine aux… je ne saurais préciser le terme… entre piéton et marin.. j’aurais pu faire la même chose entre aviateurs et fantassins, entre aviateurs et marins, etc… N’y voyez rien d’autre… qu’une plaisanterie d’un ancien piéton temporaire…
Pareil je comprends que la seconde guerre mondiale fait plus vendre que la marine à voile… Et la cuirasse allemande plus que la cuirasse britannique (quoique je ne suis pas certains que le « german » biais soit aussi prononcée dans le domaine navale qu’il l’est dans les choses terrestre…)… Mais cela ne m’empêche pas de râler devant des pratiques commerciales qui ne sont pas que l’apanage des éditions caraktère même si je reconnais et j’apprécie beaucoup la qualité des revues de cet éditeur !!!
Je le savais bien, cher biffin ! 😉
C’est bien de saluer le travail fait par l’éditeur dans le choix de ses sujets, de ses médias, de ses auteurs… Yannis Kadari est un passionné mais aussi un chef d’entreprise qui doit assurer le succès du lancement de son titre… Il avait été bien clair, je trouve, dans les discussions auxquelles il a participé sur Strategikon !
Sans aller jusqu’à la marine à voile, qui de toute façon ne sera pas du tout traité par cette revue si j’ai bien compris, je vais prendre un simple exemple. Au début des années 1860, la marine impériale française surpasse, de l’avis même des britanniques, la Royal Navy, et ce grâce aux frégates cuirassées réalisées par Dupuy de Lome, entre autres. Citez moi une revue française moderne proposant ne serait ce qu’un simple article sur ces frégates cuirassées ? Ne serait ce qu’un article sur La Gloire, premier cuirassé de l’Histoire ?