Oui bien foutue … mais un peu orientée idéologiquement , non ??? Y a qu’une manière d’avoir une fin pas catastrophique … En plus dans la fin , c’est magique , le contribuable européen ne paye pas pour les grecs … super non ? 😀
Oui.. surtout qu’il y a de fortes chances que le contribuable paie… plus cette histoire dure, plus on prête à la Grèce, plus on court le risque qu’elle ne rembourse pas…
Totalement orientée idéologiquement, comme quoi, il faut vraiment se méfier des présentations marketing qui véhiculent un message politique…
Il y avait des possibilités de s’en sortir mais justement, les tenants de l’idéologie de cette inforgraphie ont fait les pires choix (profitons de l’aubaine pour terminer l’oeuvre commencée dans les années 80 par les libéraux monétaristes).
Résultat, au lieu de régler les pbs en faisant participer les créanciers privés, on fait « rouler » la dette, en prêtant plus à un taux plus élevé, à un pays déjà surendetté.
il est intéressant de voir à quel point aujourd’hui, la France est en première ligne pour défendre les intérêts des grandes banques d’affaire et d’investissement (rien à voir avec les établissements de dépôt qui gèrent nos comptes) en notre nom, en exigeant encore plus d’efforts des grecs.
C’est sûr que pour comprendre la Crise grecque, il vaut mieux aller vers Paul Jorion, Frédéric Lordon ou Olivier Delamarche que vers le Figaro…
@Bir :
Pour en revenir aux creanciers privés : si ils pretent de l’argent avec un taux d’interet superieur à l’inflation c’est qu’il y a un risque. ( Attention : les creanciers ne travaillent pas , ne creent pas de richesse … ils recoivent des interets correspondant au risque qu’ils ont pris en pretant leur argent. )
Refuser de voir ce risque se concretiser , c’est finalement refuser le liberalisme.
Enfin menacer d’embarquer toute la société dans sa faillite , c’est du chantage et cela merite des sanctions exemplaires.
Je terminerai en disant que nous etions dans le liberalisme en 29 ou encore en 87 .En effet en cas de crise , les acteurs de la finance perdaient tout et d’ailleurs il y eut de très nombreux suicides à ces epoques : gros gain = gros risques . Finalement pourquoi pas … il y avait une logique
Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas . Il n y a eu aucun suicide à WallStreet ou à la City , ni à Paris alors que la crise nous etait présenté comme pire que 1929. Cela prouve pour moi que nous ne sommes plus dans du liberalisme ….
Le système est aujourd’hui devenu aberrant. Des sociétés perdent 10 ou 20% de leur valeur parce que le chef du FMI a « serré » une femme de chambre dans un hotel. Des ordinateurs pratiquent la « nano-finance » et gagnent des sommes hallucinantes ..sans produire le moindre travail ni la moindre richesse …. Ce monde « financier » est indéfendable ..
@Superben: les créanciers – traduire par les financiers – les investisseurs – ne travaillent pas ? ne créent pas de richesse ? ben tiens ! Sans business angels et venture capitalism, pas de financement du secteur de l’internet, du biotech et des green technologies… Pourquoi on est largué dans les IT ? Ben, cherche du côté de ceux qui ne foutent rien et qui ne créent pas de richesse… La financiarisation de l’économie, une connerie ? Ben, tu peux le penser… Pas moi. C’est, comme toujours, l’excès qui pose problème. Pour le reste, je m’en réjouis plutôt pour ma part. Bon week-end.
Tu prends en effet le côté Noble du libéralisme . L investissement est en effet bénéfique et créateur de richesse.
Mais aujourd hui nous ne sommes plus dans l investissement mais la spéculation a outrance. Qui non seulement ne cree pas de richese mais en détruise. D autre part les financiers apprehende leur univers avec des lois mathématiques . C est a mon avis une erreur conceptuelle majeure. Il faut utiliser des lois physiques comme la thermodynamique pour modéliser correctement.
@Superben: des créateurs et des investisseurs ! Y en a aussi dans la finance mais pas que ça, c’est sûr… Quand aux modèles mathématiques ou aux modèles physiques, des « bites et des couteaux » pour le business, non mais ! 😉
Oui bien foutue … mais un peu orientée idéologiquement , non ??? Y a qu’une manière d’avoir une fin pas catastrophique … En plus dans la fin , c’est magique , le contribuable européen ne paye pas pour les grecs … super non ? 😀
Oui.. surtout qu’il y a de fortes chances que le contribuable paie… plus cette histoire dure, plus on prête à la Grèce, plus on court le risque qu’elle ne rembourse pas…
@Antoine et Superben: ce qui m’a plus, c’est le principe de l’infographie. Pas la bonne ou la mauvaise fin… Il y a rarement de bonnes fins…
Totalement orientée idéologiquement, comme quoi, il faut vraiment se méfier des présentations marketing qui véhiculent un message politique…
Il y avait des possibilités de s’en sortir mais justement, les tenants de l’idéologie de cette inforgraphie ont fait les pires choix (profitons de l’aubaine pour terminer l’oeuvre commencée dans les années 80 par les libéraux monétaristes).
Résultat, au lieu de régler les pbs en faisant participer les créanciers privés, on fait « rouler » la dette, en prêtant plus à un taux plus élevé, à un pays déjà surendetté.
il est intéressant de voir à quel point aujourd’hui, la France est en première ligne pour défendre les intérêts des grandes banques d’affaire et d’investissement (rien à voir avec les établissements de dépôt qui gèrent nos comptes) en notre nom, en exigeant encore plus d’efforts des grecs.
C’est sûr que pour comprendre la Crise grecque, il vaut mieux aller vers Paul Jorion, Frédéric Lordon ou Olivier Delamarche que vers le Figaro…
CM
@CM: ah les idéologies ! Je reste un indécrottable libéral… 😉
@Bir :
Le liberalisme … c’est un bien grand mot pour la loi de la jungle ….
@Bir :
Pour en revenir aux creanciers privés : si ils pretent de l’argent avec un taux d’interet superieur à l’inflation c’est qu’il y a un risque. ( Attention : les creanciers ne travaillent pas , ne creent pas de richesse … ils recoivent des interets correspondant au risque qu’ils ont pris en pretant leur argent. )
Refuser de voir ce risque se concretiser , c’est finalement refuser le liberalisme.
Enfin menacer d’embarquer toute la société dans sa faillite , c’est du chantage et cela merite des sanctions exemplaires.
Je terminerai en disant que nous etions dans le liberalisme en 29 ou encore en 87 .En effet en cas de crise , les acteurs de la finance perdaient tout et d’ailleurs il y eut de très nombreux suicides à ces epoques : gros gain = gros risques . Finalement pourquoi pas … il y avait une logique
Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas . Il n y a eu aucun suicide à WallStreet ou à la City , ni à Paris alors que la crise nous etait présenté comme pire que 1929. Cela prouve pour moi que nous ne sommes plus dans du liberalisme ….
Le système est aujourd’hui devenu aberrant. Des sociétés perdent 10 ou 20% de leur valeur parce que le chef du FMI a « serré » une femme de chambre dans un hotel. Des ordinateurs pratiquent la « nano-finance » et gagnent des sommes hallucinantes ..sans produire le moindre travail ni la moindre richesse …. Ce monde « financier » est indéfendable ..
@Superben: la jungle, struggle for life ? Yeah, j’adopte junglelarisme ! 😉
@Superben: les créanciers – traduire par les financiers – les investisseurs – ne travaillent pas ? ne créent pas de richesse ? ben tiens ! Sans business angels et venture capitalism, pas de financement du secteur de l’internet, du biotech et des green technologies… Pourquoi on est largué dans les IT ? Ben, cherche du côté de ceux qui ne foutent rien et qui ne créent pas de richesse… La financiarisation de l’économie, une connerie ? Ben, tu peux le penser… Pas moi. C’est, comme toujours, l’excès qui pose problème. Pour le reste, je m’en réjouis plutôt pour ma part. Bon week-end.
Tu prends en effet le côté Noble du libéralisme . L investissement est en effet bénéfique et créateur de richesse.
Mais aujourd hui nous ne sommes plus dans l investissement mais la spéculation a outrance. Qui non seulement ne cree pas de richese mais en détruise. D autre part les financiers apprehende leur univers avec des lois mathématiques . C est a mon avis une erreur conceptuelle majeure. Il faut utiliser des lois physiques comme la thermodynamique pour modéliser correctement.
@Superben: des créateurs et des investisseurs ! Y en a aussi dans la finance mais pas que ça, c’est sûr… Quand aux modèles mathématiques ou aux modèles physiques, des « bites et des couteaux » pour le business, non mais ! 😉