Ney ? Le courage fait homme !
Le maréchal Ney ne fut pas des premières équipées du fougueux général Bonaparte. Comme de nombreux maréchaux, il gravit les échelons lors des guerres de la Révolution.
Dans l’Armée du Rhin, loin des campagnes d’Italie et d’Égypte, il servit sous les ordres de Kléber puis de Moreau, rival de Bonaparte. C’est au camp de Boulogne er au cours des campagnes de 1805 à 1815 qu’il s’illustrera sous Napoléon. Le « rougeaud », duc d’Elchingen, Prince de la Moskowa, « brave des braves », ce maréchal courageux ne fut sans doute pas un stratège de la classe des Soult, Davout ou Lannes. Il n’en fut pas moins l’un des plus ardents lors des batailles de l’Empire.
Sa défection en 1814, son allégeance à Louis XVIII lui valurent des mots pénibles de la part de Napoléon. Mais son ralliement à l’Empereur au retour de l’île d’Elbe puis son engagement, certes brouillon, à Waterloo lui valurent le procès et son exécution devant le peloton d’exécution !
L’ouvrage de Harnold Kurtz nous relate la vie puis le procès de Michel Ney en deux parties égales.
A apprécier particulièrement les soutiens et les lâchages au cours de ce fameux procès. Il ne fait jamais bon de ne pas être du côté du pouvoir lors d’un procès….
Son entêtement à refuser le jugement du conseil de guerre l’a certainement poussé vers le peloton, face à la chambre des pairs remplie de royalistes ses chances de s’en tirer étaient faible…
Sur le même sujet j’avais aimé « Ney : Du procès à la réhabilitation du brave des braves : 1815-1991 » par Michel Désiré Pierre
@Christophe Matthys: merci pour ce commentaire et pour cette recommandation. 😉
@Jlsynave : Je vous en prie ! Bravo pour votre blog, je m’étonne chaque jours du nombre d’ouvrages que vous analysez ! Et vous réussissez à me donner envie de lire certains ouvrages sur des périodes qui, à priori ne m’intéresse pas directement !
@Christophe Matthys: un plaisir que celui de partager plus de 40 ans de lectures… 😉 Merci de ce soutien…
J’avais lu à propos de ce maréchal que son exécution n’avait été qu’une mise en scène et que l’homme avait fini ces jours aux États-Unis. Une sorte de « Monsieur N 2 » en somme.
Est ce le livre évoque cette histoire (peu probable je vous l’accorde) ?
@Nicolas M.: ah oui, la fameuse hypothèse du Ney américain… Bon, bon, bon… 😉