Traîtres ? Soldats politiques ? Soldats perdus ?

La guerre d’Indochine n’opposa pas simplement deux nations. Elle opposa également l’internationale communiste au monde libéral.

De ce fait, des individus se trouvèrent amenés à choisir le camp de l’ennemi.

C’est ce que nous raconte Jacques Doyon dans cet ouvrage consacré aux « soldats blancs » qui ont rallié le Vietminh.

Qu’ils soient déserteurs de la Légion Etrangère ou des troupes coloniales, idéologues au service de l’internationale communiste, ils furent, dans un camp, salués comme « combattants internationaux (référence à la guerre d’Espagne); dans l’autre camp, ils furent désignés comme déserteurs et traîtres à la patrie, ce qu’ils étaient, tout du moins pour les français.

Leur engagement au combat aux côtés des vietminhs fut pour moi à réprouver quand il ne s’agit pas de leur rôle dans les camps de la mort vietminh comme celui de Georges Boudarel

521 pages. Aux éditions Fayard en 1973.


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