Guerre contre-insurrectionnelle des milices catholiques durant la guerre d’Indochine.
Ce livre du colonel français eurasien Jean Leroy retrace les événements de la guerre d’Indochine en Cochinchine de 1945 à 1956. On y découvre un personnage exceptionnel: Jean Leroy, eurasien, qui a marqué l’histoire de l’Indochine du Sud durant ces années décisives du sud est asiatique.
Le colonel Leroy fut à l’origine des milices catholiques qui engagèrent avec succès les guérillas du Vietminh au sud de Saigon. On découvrira, avec grand intérêt, le jeu des forces militaires françaises, celui des politiques français et vietnamiens, le rôle des milices Hoa Hao, caodaistes et des pirates Binh Xuyen. Le rôle de contre-guérilla des UMDC est bien décrit. Le rôle des élites vietnamiennes exposé sans concession entre nationalisme, attachement à la France, trafics en tous genres et alliances à géométrie variable. Quand on lit l’ouvrage de Jean Leroy, on prend conscience que la victoire finale du Vietminh était difficilement évitable que ce soit pour la France, les Etats-Unis et les Vietnamiens…
Ecrit de manière directe sans langue de bois avec coeur et humour.
Indispensable sur la guerre d’Indochine…
Aux éditions Robert Laffont en 1977.
A force de venir sur ce site, je suis allé voir la définition de rombier (cf Bir-Hacheim, le rombier qui figure « en cartouche » du site)
Et c’est sur le trésor de la langue française informatisé (beau projet des années 90, arrêté depuis) que j’ai trouvé « la bonne piste » : rombier veut dire, en argot militaire, soldat, homme de troupe
Est-ce bien cela, M. SYNAVE ?
Oui, c’est bien cela avec une pensée spéciale pour une tirade dite par Bruno Cremer dans la 317° section de Pierre Schoendorffer.