Cette bataille là n’a pas réuni des millions d’hommes mais elle a été essentielle aux armes alliées et fatales à celles du IIIème Reich…
Churchill, dans ses Mémoires, est clair à ce sujet: ce fut sa crainte majeure. Les États-Unis constituant l’arsenal des démocraties mais aussi de l’URSS, les approvisionnements navals étaient essentiels. Les allemands l’avaient compris dès 1915 et ils avaient failli gagner la 1ère guerre mondiale grâce à leurs sous-marins. Bis repetitas durant la seconde guerre mondiale.
La puissance de la production américaine, le développement de nouvelles technologies et de nouvelles tactiques de guerre sous-marines amenèrent à nouveau à la victoire des Alliés. Mais la partie fut chaude.
C’est ce que nous démontre Guy Malbosc dans une étude très complète du sujet rare en langue française car dans cette bataille la France fut évidemment peu présente.
Un livre bien complet de plus de 400 pages avec de nombreuses cartes, tableaux et schémas dans le texte, un cahier photos en n/b, de belles annexes. Bref un travail très complet et très professionnel, encore une belle publication des éditions Economica.
Indispensable, recommandé sans hésitation.
La bataille de l’Atlantique (1939-1945) de Guy Malbosc chez Economica (1995, 2ème édition en 2010). 576 pages.