Un ouvrage sur l’homme dans la guerre dont l’auteur est un écrivain reconnu aux États-Unis. Le talent d’écriture donne une puissance d’évocation réellement exceptionnelle.

Tim O’Brien s’est retrouvé à 22 ans enrôlé dans la guerre du Vietnam, dans l’infanterie. Il fut l’un de ces « grunts » dont le cinéma nous a dressé plus d’un portrait.

L’ouvrage de O’Brien porte sur la vie et la mort mais pas seulement. Il nous livre les états d’âme, le vocabulaire, la proximité des combattants, tous ces détails de la vie des hommes engagés dans une guerre asymétrique en terre étrangère. Le livre est constitué de 22 chapitres courts qui auraient tous pu être mis en images pour le cinéma. Deux chapitres m’ont particulièrement marqué: « Les choses qu’ils emportaient » et « Dans le champ ».  Les projections de l’auteur dans les événements avant et après le Vietnam ne sont pas les moins intéressants non plus.

J’ai lu beaucoup de mémoires de combattants mais je dois reconnaître que cet ouvrage-ci possède une puissance peu commune de par le talent littéraire de l’auteur. Un récit indispensable à mon sens.

L’ouvrage s’est vendu aux USA à plus de 2 millions d’exemplaires et je ne peux que relayer les avis unanimes de  la presse anglo-saxonne:

  • The New-York Times: un livre vital et essentiel – un livre qui compte non seulement pour les lecteurs qui s’intéressent au Vietnam mais aussi pour ceux qui s’intéressent à l’art de l’écriture
  • The Los Angeles Times: une image ultime et indélébile de la guerre à notre époque et pour les époques à venir
  • The Boston Globe: un livre si fulgurant et instantané que vous pouvez presque entendre les hélicoptères en arrière-plan
  • The Washington Post: une précision tranquille et évocatrice, sans équivalent dans la littérature romanesque de la guerre américaine au Vietnam.

Rien que ça… Un grand moment de lecture.

Merci aux éditions Gallmeister de nous l’avoir édité en français.

261 pages en 2011.

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