Un grand récit de la guerre clandestine.
Bob Maloubier est une légende des services secrets français.
Pour lui, tout a démarré avec la seconde guerre mondiale et à un âge où, quand on est patriote, on se lève pour bouter l’ennemi, « le boche », hors de France ! Pour Maloubier, ce ne sera pas les Free French ou l’armée d’Afrique, ce sera le sabotage et l’action clandestine au sein du SOE britannique ! Une élite d’hommes et de femmes jeunes dévoués à la cause de la libération de la France. Ils furent peu nombreux mais les pertes furent terribles parmi eux…
J’y ai d’ailleurs découvert la vie de quelques uns de ces jeunes exemplaires comme Violette Szabo.
Au delà de la relation des opérations auxquelles il a participées, Bob Maloubier nous livre le courage, la motivation, l’insouciance, la joie de vivre de ses vingt ans avec un enthousiasme toujours communicatif et un style très vivant.
A 88 ans, chapeau bas, Mister Bob !
A lire sans modération.
Aux éditions Tallandier en 2011. Et merci justement à l’éditeur pour avoir publié ce texte !
Une vraie merveille, en effet ! Quant au style d’écriture, je n’en parle même pas ! On doit la parution du livre aux efforts conjugués de Bob Maloubier et de François Kersaudy, ce dernier ayant su convaincre l’éditeur de l’intérêt de cet ouvrage fantastique, pour notre plus grande joie.
[Mode autopromo on :-)] Je profite de ce billet pour signaler que le dossier du numéro de ligne de Front à paraître (à la fin décembre) est justement consacré aux espions et agents secrets de la Seconde Guerre mondiale : Maloubier, Virginia Hall, Sorge, saboteurs allemands aux USA, etc. [Mode autopromo off]
Bon dimanche, sous vos applaudissements 😉
@Yannis Kadari: j’avais vu le commentaire très positif de François Kersaudy sur Amazon. Et bien félicitations à lui pour avoir poussé ce texte ! Et c’est une bonne idée de parler de la guerre clandestine dans « Ligne de Front » car c’est aussi une forme de la guerre, Churchill l’avait très bien compris ! Je constate que les éditeurs travaillent aussi le dimanche… enfin, certains ! 😉
Non, non, les éditeurs vont de la veille concurrentielle le dimanche 🙂
Blague à part, il y a aussi ça qui est très bon dans le domaine de l’espionnage pendant la Seconde Guerre mondiale ; on dirait du roman, sauf que c’est vrai (et parfois hilarant !)
http://www.amazon.fr/Ma-fantastique-histoire-Eddie-Chapman/dp/2847348220/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1323616604&sr=1-1
Marseille, Rue Mérentié en haut de Franklin Roosevelt. En mémoire des Buckmaster tombés dans les mains du Gestapiste Bunker-Delage. Yannis, c’est pas loin de chez vous, A quand leur histoire ?
http://img41.imageshack.us/img41/9791/dsc00569i.jpg
http://img191.imageshack.us/img191/5553/plaquea.jp
Oups manque un « G »
http://img191.imageshack.us/img191/5553/plaquea.jpg
Mais ! Ne serait-ce pas la plaque du haut de la rue rodocanachi, Marseille 8e (fixée sur la façade d’une boulangerie) ? Il y a quelques années, des crétins avaient tagué une croix gammée juste à côté…
Rodocanachi était d’ailleurs un médecin grec (né en Grande-Bretagne et naturalisé français) qui avait apporté son aide aux résistants locaux ainsi qu’à des familles juives de Marseille, et qui fut déporté à Buchenwald par les nazis (après être passé par les prisons de Vichy…). Il disparaîtra à Buchenwald en 1944, comme des milliers d’autres prisonniers.
@Yannis Kadari et @Missinglinks: visiblement, il y a toujours de l’intérêt pour les soe/jedburghs et autre bcra… ! Que de courage !
J’ai lu le livre à sa sortie il y a quelques mois, vraiment très intéressant à lire. J’adore les témoignages de gars qui ont vécu plusieurs vie.
Pour Yannis, la maison avec la plaque se trouve à la rue Mérintié, qui est au sommet du Bd Franklin Roosevelt qui part de l’église des réformés. Visiblement c’était la planque du réseau. Surement une belle histoire à raconter.
L’autre plaque, correspondait surement à celle de la villa « Mon reve » qui était le siège de la Gestapo 425 rue paradis.
http://img519.imageshack.us/img519/7223/san384ax1.jpg
http://img206.imageshack.us/img206/1452/monrevepu8.jpg
Exact ; je voyais la villa depuis mes fenêtres quand je vivais boulevard Lord Duveen !
Je me suis toujours demandé si les résidants de la villa, transformée depuis en petite résidence de standing, savaient ce qui s’y était passé durant la guerre…
Merci pour les infos et les clichés.
@tous: thanks à tous ! 😉