Un essai qui m’a fait du bien !

Au secours ils veulent la peau du capitalisme Lecaussin

Quand tout le monde tire à boulets rouges sur le libéralisme, je dois reconnaître que ce petit essai de Nicolas Lecaussin m’a fait du bien. OK, il a été écrit vite, ok il vibrillonne dans tous les sens. Mais enfin, accuser le libéralisme de tous les maux, c’est facile. D’autant plus que sur ce terrain, on réunit facilement les contempteurs de l’état providence, les moralistes de tous crins et les déçus du grand soir… Enfin, on pouvait faire payer au libéralisme ces années de franc et enrichissant succès !

Si les saillies de Lecaussin sont franches et manquent sûrement de profondeur, son attaque en règle de l’étatisme me ravit personnellement. Le libéralisme n’est sûrement pas le meilleur des systèmes mais c’est sûrement le moins pire ! Et si l’on ne peut faire confiance aux chefs d’entreprise pour développer le partage, on peut au moins être assuré de leur capacité à développer des richesses car je pense, à l’instar de Winston Churchill, que si le capitalisme pose le problème de la répartition des richesses, l’étatisme pose celui de la répartition de la pauvreté… Dans notre cher pays où l’État est élevé au rang de providentiel, les fonctionnaires au rang de serviteurs du bien public, les syndicats à la défense des travailleurs… et j’en passe…, on ne peut qu’observer le déclin régulier de notre économie animée par nos grandes entreprises dirigées par de brillants énarques, financée par des banques aux mains des mêmes, dirigées dans des politiques économiques absconses et avec un chômage et une dette inégalés.

Si c’est ça, le modèle économique qu’on me propose en alternative, je signe désespérément pour une économie à l’américaine, tournée vers l’avenir, prenant à bras le corps les défis du monde.

Libéral et atlantiste, je vous dis… Amis du grand soir, bonsoir !



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