Bigeard par Bruno….
1954: fin de la guerre d’Indochine, début de la guerre d’Algérie.
Lieutenant-colonel, Bigeard va prendre la tête du 3ème RPC (régiment de parachutistes coloniaux) et il va en faire une unité d’élite en quelques mois. A la tête de cette unité, il va réaliser une série d’opérations efficaces et va mettre en œuvre de nouvelles tactiques basées sur la recherche du renseignement et son exploitation en utilisant particulièrement les moyens hélipportés. Puis en 1957, ce sera la bataille d’Alger dont les paras se seraient bien passés. Retour au djebel, Bigeard devient un colonel de plus en plus populaire dont le moindre mot est guetté par la presse. A la tête du sous-secteur de Saïda, il officie avec les responsabilité d’un général de brigade tout en étant colonel. La mise en place des commandos Cobra et Georges ne seront pas rien dans son succès. Finalement, au moment des barricades d’Alger, ce seront les mots de trop qui amèneront le commandement à lui faire quitter l’Algérie … pour la Centrafrique !
« Ma guerre d’Algérie » est la vision de Bigeard sur Bigeard et ses combats !
C’est en fait, un hymne à Bigeard écrit par Bruno (son indicatif radio) appuyé par un grand nombre de photographies, la plupart de Marc Flamant qui la suivit dans la plupart de ses commandements en Algérie. Pour un texte plus complet, je conseille au lecteur les mémoires du général: « Pour une parcelle de gloire » ou encore la biographie que lui a consacré Erwan Bergot sous le titre de « Bigeard ».
Alors que Bigeard vient de décéder, je me suis replongé avec respect dans ce témoignage bien dans le style de ce « con glorieux » comme il aimait se décrire.
Mes respects, Mon Général.