Il doit sortir prochainement sur une thématique front de l’est certes connue mais avec un auteur original en France, le célèbre colonel David Glantz, grand spécialiste mais surtout pourfendeur de bien des à-priori de l’historiographie qui l’avait précédé !
A ma connaissance, c’est la première fois que David Glantz est traduit en français et par des plumes connues qui plus est: Nicolas Pontic, Stéphane Mantoux (le retour ?), François Oxeant et Jean-Philippe Liardet.
Le texte semble prendre une approche chronologique avec pour chaque chapitre, un traitement en quatre parties:
- la vision conventionnelle
- la guere oubliée (?)
- réflexions
- débats historiques.
A paraître en février 2014 avec 116 pages et 11 cartes couleurs.
Pas de retour, un coup de main, mais pas pour ce magazine ni pour J.-P. Liardet qui ne m’a jamais réglé mon dernier article paru, il y a fort longtemps.
Bonjour Stéphane ! Ok comprendo. Je me disais aussi ! Alors pour Nicolas Pontic ! 😉
C’est ça, et gratuitement qui plus est.
Nicolas Pontic, l’homme qui relie les hommes ! 😀
Maintenant, c’est une bonne idée de traduire David Glantz. En plus, ça ne s’est encore jamais fait en édition française, je pense ! Bravo pour cette initiative… et pour le travail effectué !
C’et éditeur a déjà « planté » deux fois ses auteurs en détournant les arcanes de la procédure de redressement et de liquidation judiciaire.
Qu’il commence à payer ses dettes à l’égard de ceux qui on travaillé pour lui avant de sortir de nouveaux titres serait la moindre des choses.
Je précise que je ne suis (par chance) pas concerné, mais je connais pas mal d’auteurs qui ont été lésés depuis la première faillite de Strataegis en 2011, et je suis surpris que le même titre puisse ainsi continuer à être publié par différentes sociétés.
Heureusement que tous les éditeurs n’usent pas de telles « méthodes », même si ce type de « concurrence » est des plus déloyales.
Tous ceux qui continuent à travailler pour ces personnes, même pour les aider « amicalement », qui leur font de la pub ou même qui achètent leur magazine se rendent complices de ces pratiques. Après c’est chacun face à sa conscience…
Cordialement,
CM
Cédric,
Un redressement judiciaire n’est pas un acte de gestion vraiment décidé mais plutôt subi par le chef d’entreprise. La décision de poursuite relève du juge commissaire représentant en celà la juridiction commerciale. La plupart des RJ finissent en liquidation ou en cession de l’activité à un tiers. Ce ne fut pas le cas du 1er RJ de Strataegis qui fut transformé, fait assez rare, en redressement judiciaire. Pour ce qui est de la procédure en cours, on verra bien. Dans tous les cas, en pair, j’ai de la compréhension pour les chefs d’entreprise dans cette situation et pour les salariés de l’entreprise. Mais il est clair que, pour les créanciers, la situation est bien différente.
Bonjour à tous. Cédric a entièrement raison, et si je comprends bien l’empathie naturelle (et en principe bien légitime) de notre Rombier pour les chefs d’entreprise en difficulté cherchant à sauver leur activité, l’attitude de JPL est indéfendable. Elle se double d’un mépris souverain pour ceux qui ont travaillé pour lui, à sa demande (directe ou indirecte) afin de tenter de prolonger la vie de ses mags. JAMAIS une réponse, ne serait-ce que de politesse, JAMAIS une proposition pour tenter d’applanir un peu la situation. Lorsque par pure chance je suis arrivé à l’avoir au téléphone, il m’a baladé et j’ai été asse c.. et naÎf pour faire confiance quelques temps.
Bref, ce n’est pas là l’attitude d’un « pauvre chef d’entreprise en difficulté », sans même argumenter sur le plan légal mais simplement humain. Et dire que malgré cela, j’étais prêt à donner un coup de main moi aussi à Nicolas Pontic, gratuitement et simplement par amitié. Il n’en a pas eu besoin, ça m’arrange. Alors ça fait un peu règlement de compte, j’en suis désolé, mais nous sommes nombreux à avoir du mal à lire du bien de ce magazine lorsqu’on sait comment sont les coulisses et sachant comment se comportent les concurrents, avec qui il peut toujours se présenter des difficultés ou des différents mais qui, eux, sont honnêtes.
Bonjour Vincent.
On ne peut te reprocher, ici aussi, ta franchise et ta clarté. Tout cela est bien désolant en effet.
Tu comprendras que je ne tienne pas plus que ça au déballage sur Bir-Hacheim qui n’est pas là pour ça. Il n’est, cependant bien évidemment, pas dans ma ligne de conduite de censurer vos propos non plus.
Bon début de semaine à tous !
Et bien amicalement,
Jean-Luc
Je comprends tout à fait Jean-Luc comme je comprendrais même que tu supprimes mon message si tu estimes qu’il porte tort à ce blog. Je n’avais pas l’intention d’intervenir jusqu’à ce matin d’ailleurs.
Je n’en parlerai plus.
Amicalement
Vincent
Sincèrement aucun problème. Pas de suppression non plus. Tu as compris l’esprit qui m’anime et c’est très bien comme ça. Toujours un plaisir de te retrouver ici ou ailleurs !
Amicalement,
Jluc
JL,
Je connais la procédure, bien imparfaite de la Loi de 85.
En revanche, et sans violer aucun secret professionnel, je peux dire qu’aujourd’hui de nombreux RJ liés à des erreurs ou des fautes de gestion ne sont pas poursuivis (les tribunaux sont déjà engorgés). Les sanctions des articles L 653-1 à 3 du code du commerce sont bien trop rarement mises en oeuvre, alors que…
et SURTOUT cela n’explique pas qu’un titre d’une société liquidée judiciairement en 2011 continue à sortir et se paie même le « luxe » d’un deuxième RJ.
Enfin, la plupart des RJ se terminent en Liquidation, à tel point que le législateur a réformé le dispositif en créant un dispositif de liquidation judiciaire simplifiée en 2009 (ordonnance de 2008).
D’où ma réaction, car pour ma part, je me place avant tout dans la situation des entrepreneurs qui sont confrontés à la concurrence d’entreprise qui ne paie pas leurs dettes en profitant d’un système fait pour de vraies difficultés.
CM
Et bien nous avons là une réponse chaude et argumentée !
Straetegis a bien été liquidée en 2011. Mais la procédure actuelle concerne désormais Conflits & Stratégie. Le « titre » a quelle valeur juridique dans la procédure judiciaire: un actif immatériel racheté ou pas par un tiers ?
Je comprends ton point de vue sur « la saine concurrence » mais je persiste à penser que le RJ n’est pas un acte de gestion volontaire et déterminé…
Mais nous avons bien compris que tu ne souhaitais pas donner « sa chance au produit » mais « cela ne nous regarde pas » pour reprendre la formule consacrée !
Que ce monde de l’édition d’histoire militaire est bien dur ! 😀
Au temps pour moi, la liquidation judiciaire simplifiée date de 2005.
Pour le reste, chacun est libre de penser ce qu’il veut.
Ma pratique professionnelle des RJ m’a fait perdre toute naïveté sur le caractère « subi » et « contraint » d’un dépôt de bilan. En théorie c’est le cas, mais en pratique, dès lors qu’il n’y a pas ou très peu de sanctions, cela peut relever d’une stratégie…
Je ne roule pour personne, et j’ai eu la chance de ne pas être concerné (un peu par hasard, un projet de papier devait sortir mais il y a eu le RJ avant).
D’autres n’ont pas eu cette chance.
CM
Bonjour à tous,
Tout d’abords, je souhaite remercier ici Vincent et Stéphane pour leur aide amical. En effet, une situation personnelle et professionnelle complexe m’a empêché de survenir à mes obligations pour ce magazine et ils m’ont vraiment tiré une épine du pied.
Ceci étant dit, pour M. Mas, si je comprends parfaitement sa position d’auteur gagnant sa croute en tant que tel, il ne doit pas oublier également qu’au delà du « grand patron », il y a aussi des emplois et des carrières qui sont en jeux derrière un titre comme Champs de bataille. Je ne parlerai pas de M. Liardet, qui est mon patron et envers qui je dois loyauté et discrétion (au delà du contrat), mais du fait que si demain la revue et par delà l’entreprise qui l’édite, quelle qu’elle soit, devait s’arrêter, ce serait aussi la fin d’un certain nombre d’emplois, comme le mien. Ceci signerait donc la fin d’une carrière professionnelle à court terme. Comme vous le savez, le métier à plein temps dans ce milieu est franchement congestionné et vu les candidats potentiels, rien ne dit que je trouverai à nouveau du travail dans ce secteur…
Ca fait pas avancer le schmilblik mais ça soulage 🙂
Cordialement,
Nicolas PONTIC
Bien compris, Nicolas. En tant que lecteur, pour ma part, je soutiens aussi un titre que nous suivons depuis longtemps et qui nous a fait connaître bien des auteurs ! Pour ce qui est du numéro en référence, je trouve très qualitatif de laisser, pour la première fois en français et à ma connaissance, la parole à David Glantz.
J’ai omis de préciser que cette collaboration avec M. Glantz est de mon initiative et que ce grand spécialiste, avec qui je suis donc en contact, m’a très sympathiquement soutenu dans cette œuvre.
Bien cordialement,
NP
Et bien une initiative intéressante car beaucoup de non anglophones souhaitaient connaître mieux cet auteur !
Il s’agit de la traduction d’un texte de David Glantz assez ancien disponible ici :
http://sti.clemson.edu/publications-mainmenu-38/commentaries-mainmenu-211/cat_view/33-strom-thurmond-institute/153-sti-publications-by-subject-area/158-history
On peut voir la conférence en vidéo ici :
http://www.youtube.com/watch?v=7Clz27nghIg
L’initiative est louable en effet, je reste fasciné de voir qu’un auteur de référence n’ait pas été sollicité avant.
J’aurai juste préféré à titre personnel que ce soit pour 2ème Guerre mondiale magazine par exemple…
CM
…qu’un tel auteur de référence…