Ouch ! Un agent de l’Armée secrète infiltré dans la Gestapo… Dangereux des deux côtés, ça…

J’ignorais complètement l’existence de ce témoignage, publié une première fois en 1949 sous un autre titre.

Le texte nous revient en 2017, intelligemment commenté par François de Lannoy aux éditions Pierre de Taillac.

Il est clair que le texte brut de 1949 mérite d’être présenté et explicité près de 80 ans plus tard tant ce texte est direct, dur et cru.

On peut le décomposer en quatre étapes:

  • infiltration et missions pour l’Armée Secrète avec la découverte « de l’intérieur » de la « police allemande » jusqu’à l’arrestation de l’auteur
  • la Libération et son lot de résistants de la dernière minute,
  • l’épuration: les règlements de compte, les procès expéditifs et les exécution sommaires,
  • la vision de l’auteur sur le parti communiste de l’après-guerre: la ligne du parti, la préparation constante de l’insurrection, les combines locales, le courage des militants mais aussi les méthodes d’endoctrinement (ah, la ligne du parti !)

Dans le style, ça m’a rappelé Paul Aussaresses et son Pour la France. Services spéciaux 1942-1954 ou encore Jean-Mathieu Boris et son Combattant de la France Libre.

En sus de l’édition de 1949 et de ses annexes, l’éditeur nous propose un court historique de la vie de Jean Lacipiéras jusqu’à son décès en 2001 à l’âge de 87 ans, une chronologie et un index.

Je ne peux que saluer, une fois encore, l’originalité, la qualité et le dynamisme des éditions Pierre de Taillac.

En mai 2017.

Le site web de l’éditeur.

 


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