Vu de France, la question peut régulièrement se poser tant l’antagonisme entre Flamands et Wallons semble profond.
Frontalier de la Belgique, j’ai, avec le temps, appris à connaître d’un peu plus près le pays et les hommes. J’ai aussi appris à travailler avec les Belges. OK, surtout avec les Wallons. 😉 Et je connais bien peu de Français ayant franchi la frontière, n’ayant pas développé une affection profonde pour notre voisin !
Mais il est vrai que depuis bien longtemps, l’image de la Belgique est troublée par les divergences – dissensions – oppositions entre les deux grandes communautés de Belgique: les francophones et les néerlandophones. On oublie souvent qu’il y a une communauté allemande sur la frontière est…
En fait, si on arrive à des situation parfois cocasses, souvent compliquées, on remarquera qu’il n’y a eu, jusqu’ici, quasiment aucune violence. Et c’est heureux dans un pays où le consensus est roi.
Vu de France, tout cela semble bien compliqué d’autant plus que Bruxelles, la francophone, sert de capitale à l’Europe en plein pays flamand ! Rien n’est simple au Royaume de Belgique comme le disait déjà Talleyrand en 1831 !
Donc, pour en savoir plus, je vous recommande l’essai de Charles Bricman, journaliste bruxellois, qui nous explique la naissance de la Belgique, la question des langues et des communautés et nous donne un avis motivé et empathique sur l’évolution possible de la Belgique dans les années à venir.
J’y ai retrouvé tout l’esprit belge: du pragmatisme, de la bonne foi et du cœur.
Recommandé !
Dans la collection Café Voltaire chez Flammarion en 2011. 125 pages.
