Après la réédition récente de « Anatomie de la bataille« , les éditions Perrin nous propose, dans leur collection de poche Tempus, la ré-édition de ses histoires de la 1ère et de la 2ème guerre mondiale en un seul coffret.
Si certains ont pu reprocher à John Keegan, sa vision très britannico-centrée, d’autres y trouveront une hauteur de vue résolument anglo-saxonne et mondiale. C’est ce que j’y ai apprécié pour ma part.
On ne redira jamais assez l’importance d’un John Keegan dans l’historiographie moderne de l’histoire militaire.
Un auteur à lire et à relire. Pour rappel, John Keegan nous a quitté en 2012.
Deux tomes – 1.353 pages aux éditions Perrin en octobre 2013.
Très bonne idée de vouloir disséquer les batailles aux plus bas échelons. Mais quand les sources sont unilatérales, les conclusions tombent à plat ^^
Si quelques ouvrages de l’auteur ont parfois été critiqués, celui-là reste quand même l’un des plus réputés de l’auteur, mon cher Matou !
😉
C’est un très bon ouvrage, mais la réputation n’a jamais empêché ou dispensé de lire les sources d’en face ^^
Mais était-ce bien l’objet d’Anatomie de la bataille ? Il s’agissait de s’intéresser à la bataille « à hauteur d’homme ». Que le combattant soit britannique, allemand, français ou autre ne change rien à l’affaire, non ? 😉
Je pense que si. L’auteur confronte l’efficacité des types d’armes, par exemple à Waterloo la cavalerie française contre l’infanterie britannique. Comment aller au fond de l’étude sans étudier de près ce que disent les cavaliers ?