La guerre d’Algérie faillit provoquer une cassure au sein même de l’armée française en avril 1961. Mais l’armée, dans son ensemble, ne bascula pas dans la rébellion.
Du « quarteron de généraux en retraite » du putsch d’Alger en 1961, André Zeller était sûrement le moins connu comparé à Salan, Challe et Jouhaud. Il n’en était pas moins ancien chef d’état-major de l’armée française. Le général Zeller fut condamné à 15 ans de détention. Il fut libéré en 1966 et amnistié en 1968. Ce journal, écrit durant sa captivité, devrait nous livrer bien des clés pour comprendre l’homme, sa carrière, son engagement dans le putsch et sa reddition.
A ma connaissance, ce journal est publié pour la première fois.
512 pages avec une préface de Serge Berstein et un avant-propos et des notes de Bernard Zeller.
A paraître en mars 2014 aux éditions Tallandier.