Le difficile pari du parallèle…
Alain Duhamel s’est lancé dans un exercice difficile: faire le parallèle entre un homme politique du présent et le célèbre premier consul Bonaparte.
Le sujet ne pouvait que présenter un intérêt certain. Objectif atteint pour ma part.
En fait, Alain Duhamel se base sur l’arrivée au pouvoir du jeune général (30 ans et non 50…) et sur son activité, sa volonté, son sens de la réforme. Sur ces plans, il est vrai que le président Sarkozy se situe dans la même dynamique. Malheureusement pour la France, il n’a pas les mêmes moyens ni les mêmes leviers à sa disposition.
Sarkozy ne peut être Bonaparte, Alain Duhamel va donc chercher à nous démontrer qu’il est bonapartiste dans son approche et dans ses actes. Démonstration assez convaincante pour moi.
Alain Duhamel ne se contente pas de comparer le président Sarkozy à l’illustre personnage historique, il va le positionner par rapport aux présidents de la 5ème républiques.
La plume est alerte, l’expérience du politologue certaine; bref, un plaisir à lire.
A noter qu’Alain Duhamel, qu’on savait soutenir la candidature de François Bayroux, semble éprouver une admiration certaine pour le locataire de l’Élysée certes parfois irritant mais toujours en mouvement pour réformer la France.