Plongée dans le judaïsme et dans la destinée du peuple juif et de l’état d’Israël.
J’ai toujours aimé l’écriture brillante d’Alexandre Adler mais depuis quelques ouvrages, j’ai plus de difficulté à le suivre tant sur le fond que sur la forme.
Prenant un malin plaisir à compliquer tant son cheminement intellectuel que son écriture, Adler en devient de plus en plus hermétique. Et c’est dommage pour une majorité de lecteurs.
Le thème de cet essai est le peuple juif, le judaïsme et l’état d’Israël. Si je m’intéresse beaucoup au dernier ainsi qu’à la géopolitique du Proche-Orient, je reconnais être peu versé dans l’histoire du peuple juif et encore moins dans le judaïsme. Le point de vue d’un Alexandre Adler ne pouvait que m’intéresser sur ces sujets.
Ce qu’il y a de particulier, dans « Le peuple-monde », c’est qu’au delà de ses réflexions sur le sujet, Adler nous fait part de son cheminement d’homme et d’intellectuel.
J’avoue avoir été intéressé par cette plongée dans la religion, la littérature, les arts, la science et l’économie jusqu’à la situation actuelle du fait juif et d’Israël. En même temps, je ne suis pas sûr que la complexité intellectuelle et l’écriture d’Alexandre Adler (j’ai pesté plus d’une fois) soient propices à une diffusion large de cet ouvrage. Une fois de plus, c’est bien dommage !
201 pages aux éditions Albin Michel en 2011.