Huis-clos blindé…


Franchement, je me suis plutôt ennuyé avec ce film.

Avant tout, passionné d’histoire, je suis toujours à la recherche de l’authenticité historique.
Bon, et bien là, on part d’une situation très « limite »: un blindé unique en appui d’une unité de paras progressant au Liban Sud lors de l’ « Opération Paix en Galilée » de 1982. Si l’approche du huis-clos dans le blindé est originale, il faut reconnaître qu’on ne reconnait en rien l’intérieur (et l’exiguïté), d’un char de Tsahal… bon, faut reconnaître, y a pas vraiment la place pour en faire un lieu de tournage… De plus, les procédures de soutien du blindé auprès de son infanterie d’accompagnement sont bien étranges… ça c’est pour le côté militaire des choses.

Pour le reste, on a droit à de belles disputes dans le blindé de soldats qui doivent être des réservistes qui en viennent même à prendre un prisonnier syrien avec eux.. N’importe qui rentre dans le blindé pour discuter le coup… même les miliciens chrétiens… bref de belles incohérences qui m’ont fait sérieusement décroché…

Dommage, l’idée était bonne, les acteurs pas mauvais mais franchement c’est long et finalement assez manichéen: la guerre c’est pas bien, ce sont les civils qui trinquent, etc etc etc.. Bref, ça plaira à ceux qui veulent s’auto-convaincre qu’Israël est un pays belliqueux avec des soldats ou automates ou paumés… et que « la guerre, c’est du sang et de la merde » pour reprendre l’expression de l’un de nos grands soldats mort récemment.

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