La Standard Combat Series de l’éditeur Multi-Man Publishing (MMP) se porte bien actuellement.
Après nous avoir livré « It never snows », une « super » production consacrée à la bataille d’Arnhem en 1944, voilà la sortie du 15ème opus de la SCS « Heights of Courage » (les hauteurs du courage) consacré à la guerre du Kippour de 1973, sur le plateau du Golan, entre les Israéliens et les Syriens soutenus par leurs alliés arabes (Irak, Maroc,…).
En fait sont associés ici deux de mes centres d’intérêt: la Standard Combat Series et les conflits post seconde guerre mondiale.
Pour rappel, en 1995, The Gamers (rachetée depuis par MMP) nous avait proposé Yom Kippur consacré à la guerre de 1973 dans le Sinaï. On notera d’ailleurs que les deux jeux ne sont pas compatibles pour jouer la totalité du conflit.
A l’inverse du recul stratégique possible dans le Sinaï, il faut se rappeler que les hauteurs du Golan constitue le glacis, indispensable à mon sens, pour donner de la profondeur stratégique à Israël en cas de conflit. Tout l’enjeu étant, pour les Israéliens dans une guerre sur deux fronts, de tenir le temps nécessaire à la mobilisation pleine et entière des réservistes et le retour éventuel de troupes engagées dans le Sinaï. Évidemment, pour les Syriens, l’enjeu est inverse: profiter de la faiblesse initiale israélienne pour réoccuper le plateau et descendre vers la Méditerranée. C’est pour cela que l’auteur, Steve Newhouse, nous propose une séquence de jeu « télescopique » en fonction des objectifs des belligérants. A voir à l’usage.
La carte et les 280 pions sont au standard de MMP, ce qui me convient parfaitement personnellement: symboles OTAN et carte très claire. J’ai été par contre surpris par les aides de jeu sur la carte pour visualiser les points de remplacement. Pas du meilleur goût.
Il est évidemment que cette simulation des moments décisifs d’octobre 1973 sera rapidement sur ma table. 😉
Chez l’éditeur ou dans les bonnes boutiques très prochainement ! 😉
Bonsoir…
C’est drôle. j’adore l’opus Yom Kippur (et sa règle spéciale) mais alors le front Syrien… Bof..
A.
Bonjour Antoine,
Ça c’est ton côté « chevauchée des blindés » dans le désert ou dans les steppes !
L’intérêt du Golan c’est la faible amplitude de retraite possible pour les Israéliens comparée à la profondeur stratégique du Sinaï ! 😉