1948: la première année de l’armée de l’air israélienne.

Les éditions Nimrod sont allées, une fois de plus, nous dénicher un sujet et un texte passionnant !

Robert Gandt nous plonge dans les débuts du jeune état hébreu attaqué de toutes parts (Liban, Syrie, Irak, Armée de Libération Arabe, Transjordanie, Egypte,…). Il va falloir faire feu de tout bois pour mettre en place une armée de l’air israélienne tant sur le plan matériel que sur le plan humain.

Sur le plan matériel, après bien des péripéties, les premiers avions (transport et combat) vont venir des Etats-Unis (plus que réticents) et de la Tchécoslovaquie communiste avec des Avia S-199 (pâles copies du Messerschmidt Bf 09) puis des Spitfire (si, si, ceux des escadrons tchècoslovaques engagés dans la RAF puis rapatriés à la fin de la guerre…

Pour ce qui est des hommes, la jeune armée de l’air va bénéficier de volontaires locaux mais aussi étrangers ayant connu les combats de la seconde guerre mondiale, ce qui s’avérera fort utile face aux pilotes des pays arabes.

L’auteur nous livre un récit haletant de la chasse au matériel, des convoyages d’avion et des opérations de combat aérien, appui sol et de bombardement.

Le tout dans un style de narration bien enlevé qui m’a amené à lire cet ouvrage quasiment d’une seule traite !

On pourra regretter l’absence d’un cahier photos mais on notera la présence de cartes dans le texte, d’une chronologie, d’une liste de pilotes ou membres d’équipage abattus, de notes, de sources (ouvrages et internet) ainsi que des destinées postérieures de quelques pilotes emblématiques.

A ne pas manquer !

Aux éditions Nimrod en septembre 2019. 430 pages.

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