Le #1 semble avoir connu un vrai succès. Voici donc le sommaire du #2 et il est bien dense:
- Cuirassé / France / 1934-1943
Le Richelieu
Un cuirassé à la française – 1re partie : naissance et réhabilitation
À l’apogée de leur évolution, dans les années trente et quarante surtout, les cuirassés et les grands croiseurs de bataille constituaient de formidables navires de combat. Ils étaient aussi de véritables ambassadeurs des nations – souvent colonialistes – qui étaient capables d’en posséder, et leur rôle excédait de beaucoup celui d’un « simple » bâtiment de guerre.
Quiconque servit à leur bord ou les vit évoluer en a conservé un intense et profond souvenir. De même est grande l’impression laissée à celui qui s’attache à l’histoire navale du XXe siècle et visite aujourd’hui l’un de ceux qui sont parvenus jusqu’à nous. Ces grands bâtiments de ligne modernes eurent pour nom Bismarck, Yamato, Prince of Wales, Missouri, Vittorio Veneto, Hood ou encore Scharnhorst. Ils connurent des destins plus ou moins glorieux, mais tous marquèrent leur temps. Parmi ces navires proches du mythe, il en est un qui arbora avec grandeur les couleurs françaises jusqu’au début des années cinquante : le superbe Richelieu. Voici son histoire.
- Corsaire / Allemagne / 1939
Graf Spee
Le corsaire de l’atlantique sud
Lorsqu’en août 1939, l’Admiral Graf Spee entreprend sa première croisière du conflit, son commandant a reçu pour mission de mener une guerre au commerce. Son Panzerschiff a pour cela des arguments de poids : une puissante artillerie, une propulsion révolutionnaire et même l’un des premiers radars. Mais tout cela sera‑t‑il suffisant face aux escadres britanniques ?
- Épopée / Royaume-Uni / 1915
L’épopée de l’AE2
Un sous-marin australien dans les Dardanelles !
Le 19 décembre 1914, le HMAS AE2 quitte Sydney. Il fait partie du deuxième convoi acheminant vers l’Égypte 15 000 hommes destinés au front du Moyen-Orient. Il est envoyé en Méditerranée en soutien des opérations dans les Dardanelles contre la puissance ottomane.
- Méditerranée / Allemagne / 1943-1944
Torpedoflieger !
Raids sur les convois de méditerranée
Au début de l’été 1943, ayant abandonné ses bases sardes sous la pression alliée, l’essentiel de la Kampfgeschwader 26 (26e escadre de bombardiers) est déployé dans le sud de la France. Cette unité aguerrie dispose alors d’équipages expérimentés et de moyens appropriés à des missions de torpillage. C’est grâce à la personnalité de son Kommodore qu’elle va se distinguer. Werner Klümper est en effet considéré comme l’un des théoriciens allemands de la guerre aéronavale. Et c’est à la tête de l’escadre du Lion qu’il va s’employer à mettre ses théories en pratique.
- Pacifique / États-Unis, Japon / Mai 1942
La bataille de la mer de Corail
Premier coup d’arrêt japonais dans le Pacifique
Premier combat naval transhorizon de l’histoire, la bataille de la mer de Corail marque le coup d’arrêt à l’expansion japonaise et préfigure la complexité des futures opérations sur le théâtre du Pacifique. Pour la première fois de la guerre, les amiraux japonais vont devoir concilier deux objectifs : détruire la flotte de l’adversaire et assurer la réussite d’une action amphibie nécessaire à la sécurisation de leur périmètre défensif.
- Série « les sentinelles immobiles »
Les gardiens de la Tamise
Depuis 1939, les côtes anglaises sont la cible des raids intempestifs de la Luftwaffe. Tandis que les villes portuaires connaissent une à une des attaques massives de bombardiers – surtout à partir de 1941 –, les cieux sont consciencieusement sillonnés par des avions mouilleurs de mines ; les Heinkel He 115 C3 des Küstenflieger-Gruppen 106 et 506 larguent en effet des mines de 920 kg au‑dessus des voies maritimes empruntées par les navires britanniques. L’estuaire de la Tamise devient, pour les Allemands, une cible prioritaire. Débouchant à quelque 80 kilomètres du centre de Londres, cet espace clos sur trois côtés dessert de nombreux ports marchands ou militaires : quelques mois après le déclenchement du conflit, ce sont déjà plus d’une centaine de navires qui a été coulée dans cette zone ! De plus, durant le « Blitz » (d’août 1940 à mai 1941), les pilotes de la Luftwaffe se repèrent en pleine nuit au miroitement de la Tamise et la remontent pour frapper la capitale ennemie.
- Lexique
Déplacement et tonnage
Selon les sources, les caractéristiques des navires sont sujettes à des variations ou des confusions issues de traductions incertaines, de conversions inexactes, de simplifications ou encore de termes ou d’abréviations aléatoires… S’agissant par exemple de déplacement ou tonnage, les disparités sont fréquentes. Quelques définitions devraient aider à les clarifier en partie.
J’ai aujourd’hui même acheté le numéro 1. Je n’ai pas encore eu le temps de lire les différents articles mais je dois dire que la qualité de la revue m’a surpris étant donné son faible prix.
Si le fond est aussi bon que la forme, j’achèterais très probablement ce numéro 2 (dédié en plus au Richelieu !)
Effectivement, c’est du lourd ! Le numéro 1 semble avoir connu un grand succès et le sommaire du 2 est vraiment pas mal. Du lourd, du très lourd ! 😉
Pfff on va devoir s’appuyer notre carpe cuirassée nationale sur DEUX numéros… ><
Sauf que dans la partie 2 du Richelieu, il y a un cahier photos sur le chat du pacha…
Que ne sont-ils pas prêts à faire pour faire plaisir à leurs lecteurs, ces éditeurs ! 😉
J’ai commenté, à ma manière, ce (très bon) numéro 2 : http://troisponts.wordpress.com/2012/05/06/los-zwei/
Un bel article, de l’enthousiasme, bravo ! Je n’ai pas encore reçu mon exemplaire pour ma part. 😉