Je viens juste de recevoir cet ouvrage des Editions Pierre de Taillac.
Avant même de l’avoir lu, je tenais à partager quelques impressions avec vous.
J’ai toujours beaucoup de plaisir à découvrir de jeunes éditeurs. Cette maison d’édition existe depuis 2011. Elle nous propose des ouvrages d’histoire militaire avec l’objectif de raconter « l’histoire militaire autrement ». Elle est animée par un homme jeune que vous pouvez découvrir ici.
Bien évidemment, voilà un premier motif d’intérêt: l’histoire militaire. Mais ma motivation ne s’arrête pas là. Deux motifs de satisfaction supplémentaires sont marquants:
- le choix des sujets et des auteurs. Avec ici, ce qui constitue le présent et l’avenir des combats: la guerre urbaine avec l’analyse de deux officiers d’infanterie: Frédéric Chamaud, chef de bataillon, et Pierre Santoni, colonel.
- la qualité d’édition: un beau volume de 230 pages sur un papier de qualité avec un volume important de cartes et de reproductions n/b et un cahier couleurs pour un prix, somme toute, raisonnable: 24,90 €.
Donc satisfecit sur toute la ligne ! Il faut soutenir les initiatives des éditeurs sans qui notre passion serait bien peu de chose !
A suivre (et à lire !).
Pour info :
« De Beyrouth à Sarajevo, de Kaboul à Bagdad, la ville s’est aujourd’hui imposée comme l’ultime champ de bataille. C’est désormais dans les zones urbaines ou confinées que les armées modernes manœuvrent. C’est là que se fait la décision.Fréderic Chamaud et Pierre Santoni retracent avec précision l’évolution des combats urbains et des tactiques employées depuis les années 1930, lorsque la guerre s’est installée durablement au cœur de villes. En analysant une douzaine d’affrontements majeurs, ils font découvrir les particularités de ces combats, décryptent l’évolution des opérations et expliquent pourquoi ce « terrain » est en train de devenir crucial.Avec l’apparition des drones, et bientôt de robots, c’est dans les espaces urbains et confinés que se dérouleront les derniers combats d’homme à homme, où le nombre et la qualité des combattants et des chefs de guerre seront encore déterminants. C’est de manière inattendue le lieu du retour de la manœuvre classique. C’est, en ce début de XXIe siècle, « l’ultime champ de bataille »… »
Merci pour la 4ème de couv’ ! 😉