Une surprise sur le blog bir-hacheim.
Je parle généralement de mon hobby, l’Histoire, et quasiment jamais de mon métier-passion: le digital.
J’ai ici l’opportunité de croiser ces passions et ce n’est pas si fréquent que ça !
Dans son introduction l’auteur, Laurent Moisson, évoque le fait que son ouvrage n’est pas un ouvrage consacré au digital et qu’il prend prétexte de celui-ci pour s’intéresser aux technologies de rupture qui transforment les structures. Il veut démontrer que ce n’est pas une première dans l’histoire de l’humanité et que l’Histoire peut éclairer nos choix d’aujourd’hui.
C’est un vrai credo, la mission est d’ailleurs bien remplie même si le digital structure quand même sacrément cet ouvrage !
La preuve en est d’ailleurs clairement apportée par la table des matières:
- Avant-propos. Le changement… Adorable à prononcer, détestable à vivre
- Introduction. La révolution digitale
- L’évolution du processus de vente
- Quand le client se met au centre de l’entreprise… et la désorganise
- Quand l’ADN d’un modèle mute pour vieillir prématurément : Pourquoi le défi du changement n’épargne pas les start-up ?
- DSI vs direction digitale, une concurrence récente qui ne durera pas
- Le marketing et la communication à l’heure de l’hyper-connaissance client
- Vers une harmonisation mondiale des cultures managériales ? Les paradoxes de la culture digitale
- Comment changer ? Les enseignements de l’Histoire
- Une seule certitude : l’heure est à l’agilité
- Conclusion. Le pragmatisme reste une des valeurs premières de notre temps
En fait, pour les connaisseurs comme pour les newbees, sa réflexion sur le digital et son évolution vaut le détour. La mise en perspective de faits saillants dans l’Histoire pour mieux comprendre les évolutions/révolutions vécues est généralement judicieuse. Bon, ça mériterait quelques affinements pour ce qui est de l’art de la guerre de Napoléon Bonaparte mais l’essentiel est quand même bien pertinent ! 😉
C’est dire que les passionnés d’Histoire peuvent voir aussi dans cet ouvrage la mise en oeuvre de leurs connaissances historiques pour mieux comprendre le monde qu’ils vivent ! Belle satisfaction, non ?
Donc un coup double pour un ouvrage clair et finalement agréable à lire et qui fait réfléchir. Bien conseillé !
Aux éditions Manitoba/Les Belles Lettres en janvier 2016. En 176 pages.