Toute ma vie, je me souviendrai de cette allocution présidentielle ouvrant le premier confinement suite à l’épidémie du covid-19. J’avais retenu ces phrases: « Quoi qu’il en coûte ! », « Il n’y aura pas de faillites ». Sincèrement, ma première idée était quand même: « C’est n’importe quoi ! ». *
Plus de huit moins plus tard, effectivement l’Etat a pris en charge et les faillites ne sont toujours pas (encore) au rendez-vous.
L’ouvrage de François Lenglet vient expliciter tout ça. Ce que j’en retient, c’est qu’il faudra bien payer un jour car tout emprunteur vit au dépend de celui qui prête et qu’à-priori, ceux qui vont se la prendre, ce sont avant tout les épargnants…
L’ouvrage se termine sur une approche très géopolitique entre la Chine et le reste du monde dans lequel l’ouvrage de Graham Allison, « Vers la guerre. L’Amérique et la Chine dans le piège de Thucydide ?« joue un certain rôle.
Au final, un ouvrage synthétique, parcourant bien des concepts sur une période longue, une écriture facile avec une volonté claire de partager des notions avec un large public. On peut toujours mieux faire mais ce serait plus long et plus compliqué ! 😉
Quoi qu’il en coûte ! François Lenglet. 252 pages. Aux éditions Albin Michel en septembre 2020.
- En fait, il y a une version plus trash que la décence m’empêche de mentionner, du genre: « Ah, le c… ! ».