Record battu… il était de 83,7% en 2007 et 2008…
Pour ma part, j’enseigne, depuis plus de 20 ans, dans l’enseignement supérieur de bac+3 à bac+5 et je ne peux que constater que bon nombre d’étudiants ne maîtrisent, à ce niveau, ni orthographe ni grammaire ni les calculs élémentaires du type « la bonne vieille règle de 3 ». J’ai un doute chronique sur la capacité de construire ne réflexion ou même de faire un commentaire ou une analyse de texte.
N’en déplaisent aux beaux esprits du « pédagogisme »: LE NIVEAU BAISSE MAIS LES RÉSULTATS AUGMENTENT !!!
Cherchez l’erreur…
Ce qui n’enlève rien aux qualités humaines et au dynamisme de mes étudiants… que je salue en passant !
Mais quand même…
Merci de nous saluer! Ca fait chaud au coeur vu du Québec… fait tellement frais ici!
salutations françaises à nos cousins du Québec !
froids dehors et chauds dedans !

Hehe. C’est tout à fait ça! Je leur transmettrai
Bonsoir
un petit lien sur le sujet: http://www.slate.fr/story/8145/baccalaureat-taux-de-reussite-la-vieille-rengaine-est-de-retour
j’ai un avis différent sur la question pour avoir un aperçu du résultat des cursus scolaires pour être, en quelques sortes, à l’autre bout de la chaine de production. Ce ne sont pas tellement les bacheliers qui posent problèmes. S’ils s’orientent intelligemment sur des formations de type bac pro, bac+2, ou sur des secteurs porteurs. En fait ce qui pose problème ce sont tout ces jeunes rejetés par le système et qui n’arrivent pas au bac (bien que ce ne soit pas un pré requis pour réussir professionnellement).
Les formations par alternance type CAP sur certains métiers sont très porteurs mais alors se pose le problème de l’encadrement du jeune en milieu scolaire et professionnel. C’est dommage car beaucoup de métiers manque de main d’oeuvre et sont très bien payé. Mais ils sont considérés par notre société plus comme des voeis de garage (pas de possibilités d’avoir une rolex avec ces métiers là !) Il y aurait tant de chose à dire… Mais je ne suis pas certains que le problème se situe au niveau du bac et après celui ci, mais plutôt avant ce « monument ».
Antoine
Bonsoir Antoine,
Les deux, mon capitaine !
Je pense comme toi pour les filières professionnelles. Elles sont à valoriser mais cela n’est guère mis en valeur par les enseignants trop souvent (pas tous) déconnectés du monde de l’entreprise.
Mais pour ce qui est de l’enseignement supérieur, ce n’est pas une vieille rengaine. Pas d’état d’âme sur le % de jeunes obtenant le bac, ce qui m’inquiète c’est le niveau des étudiants qui nous arrivent dans l’enseignement supérieur. Je ne gère pas des stats, je donne des cours depuis 1986 dans des filières professionnalisantes: commerce, distribution. Et ce constat s’affirme voire s’accélère…
On peut donner du Bac, du Bac+2, du Bac+3, du Bac+5 à qui on veut. La question est que l’employabilité se fait, pour l’essentiel, en entreprise et là les conséquences sont visibles.