Enervant mais utile quand même !

Allez, je vais démarrer par le coup de gueule et par les tacles…

Nous avons à faire ici à un enseignant chercheur, spécialiste des conflits contemporains et de l’usage du wargaming professionnel. Ce n’est pas moi qui le dit, rien ne le prouve mais c’est indiqué sur la quatrième de couv’ ! 😉

Bon, quand on va voir le CV du bonhomme sur LinkedIn, ça fait confus mais chacun construit sa carrière comme il veut/peut. Pas de souci.

Le problème est que quand je m’installe au bord de la piscine (c’est les vacances) pour lire un bouquin sur le wargame, je suis cool et détendu et là, le bonhomme va vite m’énerver.

Pourquoi ?

Parce que ça jargonne de ouf ! Ça complique inutilement, ça fait des phrases compliquées pour ne rien dire ou pour trop souvent tourner en rond ! Bref, il m’a énervé, le bougre avec son côté « je parle pour mes pairs« , les enseignants-chercheurs; les autres, passez votre chemin. Du coup, je comprends que pour le wargaming, il y a les seigneurs (les militaires chez lesquels il n’a pas fait carrière), les chevaliers (lui et ses pairs, les enseignants chercheurs habilités ou pas à diriger des recherches) et la piétaille, c’est à dire nous ! les wargamers « hobbyistes » ! Bon, là à la limite, c’est son point de vue et je m’en carre bien mais je pouffe de rire quand je vois que, dans ses références incontournables et qu’il utilise largement, il y a les ouvrages de James (Jim chez les wargamers de la piétaille) Dunnigan et de Peter Perla ! Excuses-nous, bonhomme, mais on les a lu avant que tu sois né ces deux ouvrages là !

Vous avez bien compris, le wargamer que je suis a été chauffé…. mais… en même temps, je me suis bien marré … et, comme dans le fond, je suis un bon gars, je peux laisser une chance au produit… 🙂

Ce qui m’a plu:

Il y a de bonnes choses comme sa classification des wargames en fonction des buts de recherche. C’est un peu trop schématique mais c’est utile de classifier les wargames en fonction de ce qu’on cherche à démontrer. Les tableaux synthétiques qui émaillent le texte sont intéressants pour ceux qui s’intéressent à la conception de wargames, ses quelques exemples de jeux, même s’ils sont basiques, illustrent bien le propos présenté précédemment. En fait, on peut faire mieux, plus clair et plus utile pour le commun des wargamers !

Donc au final, ça peut servir.

A qui ?

Aux militaires, pas sûr. Aux enseignants chercheurs (je m’en fous). Aux concepteurs de wargames (mes potes, quoi !). Mais bon, faudra juste passer la barrière du langage ! 😉

Sans rancune, poto. Tu m’auras bien énervé mais au final, j’ai bien rigolé !

Un dernier tacle, pour l’éditeur maintenant, certains tableaux auraient mérité une meilleur définition. Editeur, imprimeur, c’est aussi un métier !

Wargaming: un outil de recherche stratégique. 200 pages avec tableaux, annexes et bibliographie sélective. Aux éditions L’Harmattan en décembre 2002 mais « printed in France by Amazon« . Sic. 😉

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